Comment est venue l'idée de faire ton propre calendrier de nu ?
C'est la première fois que je le fais. En fait, je voyais les calendriers Pirelli, c'est vrai que c'est beau. A chaque fois, il n'y a que des femmes shootées par les plus grands photographes. Je me suis dit que ça pourrait être marrant de profiter de ma notoriété et de faire un calendrier masculin qui devienne un rendez-vous annuel. Et ça tombait bien parce que je fête mes 10 ans de carrière en 2017. Il y avait une cohérence.
Et on n'a aucun complexe à poser nu dans des positions parfois un peu... osées ?
Tu trouves ? Ouais... Quand on choisit Mariano Vivanco, c'est pas pour faire de la photo classique, habillée. Il sait faire de la photo sexy, du noir et blanc. C'est bien fait, je trouve.
Comment on fait pour ne pas tomber dans le vulgaire ?
Déjà, le photographe. Mariano, il est légitime à ça. Moi aussi. On fait de la belle photo. Du moins, on essaie. Si j'avais fait ce genre de clichés avec un photographe de je ne sais où, ça aurait été cheap. On le calcule en amont, ça.
Tu penses déjà au calendrier 2018 du coup ?
Oui, là on enchaîne. Le prochain calendrier, on le fera fin janvier-début février à Dubaï avec Mert and Marcus. Chaque année, ce sera "Baptiste Giabiconi vu par un grand nom de la mode". Pour se renouveler, on va travailler sur des thèmes, des lieux... En photo, on peut faire un tas de choses.
Tu n'as jamais travaillé avec Pierre et Gilles ?
Ah non, tiens, jamais ! Ils sont belges en plus, je crois. C'est vrai... C'est une bonne idée !
Tu apparais aussi nu dans ton dernier clip "Love to Love You Baby" . C'est une habitude chez toi en fait !
On est dans la continuité ! Tant qu'on y est... Autant tout donner (Rires) Moi, ce que j'aime, c'est la cohérence. Dans le calendrier, dans le clip... Giabiconi, on le sait, il a un créneau aujourd'hui. (Rires) Il y a cinq ans, j'étais déjà nu sur Instagram avec ma guitare...