Durant deux semaines, les députés ont été amenés à débattre de la très controversée réforme des retraites. Celle-ci a provoqué des incidents et interruptions de séance en série à l'Assemblée nationale...
Les passes d'armes se sont multipliées au sein de l'hémicycle. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, qui a été pris en flagrant délit de jouer aux mots croisés, a été la cible de violentes attaques. Un député a provoqué une vive polémique en postant une photo où il posait sur un ballon de football à son effigie, tandis qu'un autre l'a accusé d'être un "imposteur" et un "assassin".
Le Parisien a publié une enquête sur les coulisses des débats des retraites à l'Assemblée nationale. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça a été très chaud ! L'obstruction, orchestrée par La France Insoumise, a échauffé les esprits. Le quotidien rapporte que des députés en sont même venus aux mains !
Louis Boyard de La France Insoumise, qui a été violemment insulté par Cyril Hanouna dans TPMP - séquence qui a valu à C8 une amende record de 3,5 millions d'euros - n'a pas hésité à lancer un "Ferme ta gueule !" à son homologue du Modem, Erwan Balanant.
Le journal rapporte un autre incident. Cette fois-ci, impliquant Aurélien Pradié. Le député Les Républicains en est venu aux mains avec l'élu d'Horizons, Laurent Marcangeli. "Les huissiers sont intervenus", a témoigné un député. Une figure d'Europe Ecologie-Les Verts s'est quant à elle vue qualifier de "pisseuse"...
"Ces excès sont parfois le résultat d'un laisser-aller du côté de la buvette...", note Le Parisien. Une députée a glissé : "Certains députés sont ivres : ça vide les tonneaux à vitesse grand V". Les débats ont pris fin le vendredi 17 février à minuit. Alors que les députés de La France Insoumise quittaient l'hémicycle en chantant "On est là, on est là", Olivier Dussopt a laissé éclater sa colère.
"Mesdames et messieurs les députés de La France Insoumise. Vous m'avez insulté pendant 15 jours ! Personne n'a craqué ! Personne n'a craqué et nous sommes là, devant vous, pour la réforme !", s'est emporté le ministre du Travail. Pas de quoi impressionner les députés du parti de Jean-Luc Mélenchon, qui ont entonné de nouveau le chant de l'hymne des gilets jaunes dans les travers de l'Assemblée...