La triche au baccalauréat, ce n'est pas que dans les films et les séries, ça existe aussi en vrai. La preuve, ce vendredi 21 juin 2019, une suspicion de fuite concernait l'épreuve de mathématiques des séries générales. Le ministère de l'Education nationale a donc rapidement organisé une conférence de presse rue de Grenelle à Paris. Le Figaro, qui était présent, a rapporté les déclarations officielles de Jean-Marc Huart, directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'Éducation nationale.
"Il y a effectivement des suspicions qui concernent une zone géographique limitée" a-t-il ainsi confirmé, mais seuls "3 à 4 établissement d'Île-de-France" sont concernés. "Des candidats auraient reçu par réseaux privés les sujets en amont des épreuves" a-t-il ajouté, précisant que c'est via "WhatsApp" et "par sms" que les élèves fautifs auraient relayé les sujets.
Mais alors que va-t-il se passer pour les élèves ayant passé cette épreuve de maths du bac 2019 ? "Nous ne prévoyons pas de faire repasser les épreuves car cela nous semble suffisamment circonscrit et identifié" a assuré Jean-Marc Huart. Cependant, le ministère va porter plainte et des sanctions à "plusieurs degrés" sont prévues pour les fraudeurs, allant jusqu'à la "suspension de l'examen".
Pour rappel, en 2011, quatre jeunes avaient été condamnés pour fraude et écopé de plusieurs mois de prison avec sursis. La fuite des sujets de bac est donc bel et bien une réalité.