Dans la lignée d'Advanced Warfare, Black Ops 3 nous transporte au centre d'un conflit terroriste et futuriste où humains modifiés et gadgets technologiques sont légions. Le joueur incarne un membre de l'unité Black Ops qui, après avoir frôlé la mort, est ramené à la vie grâce à l'implantation de membres bioniques et d'une puce (IDN) dans son cerveau via laquelle il peut contrôler des objets électroniques et envahir l'esprit des ennemis qui en sont aussi équipés.
Avec sa mise en scène explosive et son scénario agréablement développé, BO3 délivre l'une des aventures les plus ambitieuses de la saga. En troublant les frontières qui séparent le virtuel du réel, Treyarch remet en question notre conception de la réalité, façon Inception, tout au long du jeu. Vous êtes plus fantastique que SF ? Une fois la campagne terminée (10h environ), le titre en propose une seconde inédite, dans le même univers, mais avec des zombies comme adversaires.
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Côté gameplay, les principales nouveautés sont celles liées à l'utilisation de l'IDN. De leur base et en échange des kits d'amélioration récupérés à la fin de chaque mission, les joueurs peuvent débloquer des capacités uniques à utiliser sur le champ de bataille. Il peut s'agir d'un boost temporaire de vitesse, d'un pouvoir permettant de désactiver brièvement les méchas ou encore d'une compétence offrant la possibilité de lâcher une nuée d'insectes robotiques sur les ennemis.
Bien évidemment, tout un arsenal, composé d'armes automatiques ou encore de grenades, sont aussi au programme. Quelques mots enfin sur la difficulté du solo. L'IA, pour le moins punitive, touche presque à tous les coups. Et c'est encore plus vrai si vous optez pour la mode de difficulté "Réaliste". En clair, les joueurs en quête de challenge seront véritablement servis !
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Et le multi dans tout ça ? En plus des déplacements en jetpack façon Titanfall, ce dernier introduit les Spécialistes. Au nombre de neuf, chacun possède une arme et une compétence propre, à activer après plusieurs frags. Il peut s'agir d'un coup aérien libérant une onde de choc (Ruin) ou d'un bouclier renvoyant les balles (Battery). Des pouvoirs cheatés ? Loin de là. Leur durée d'activation étant assez courte, ils ne suffisent pas à renverser la vapeur en combat.
La création des classes se révèle au contraire bien plus déterminante pour remporter la victoire. Comme dans le volet Advanced Warfare, il est ainsi possible de créer ses propres sets, dans la limite des 10 slots disponibles (arme principale, arme secondaire, grenades, atouts, joker...). A cela s'ajoute aussi le choix des séries de points (killstreaks), ces aides (drone radar, missiles aériens...) à activer après avoir accumulé une certaine quantité de points sans décéder.
Du côté des modes de jeu (jusqu'à 12 joueurs), pas de grandes nouveautés. Mis à part le mode Dernier Rempart qui consiste à escorter un robot d'un point A à un point B en le protégeant des assauts ennemis, on retrouve les modes qui ont fait le succès de Black Ops 2 (sauf Démolition) à savoir Match à Mort par Équipe, Domination, Élimination Confirmée, Point Stratégique, Capture du Drapeau et Recherche et Destruction. Du déjà vu certes, la sauce prend pourtant directement !
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Que ce serait un nouveau Call of Duty sans une emblématique mode Zombies. Black Ops 3 ne déroge pas à la règle. Mais contrairement à Advanced Warfare qui proposait d'exterminer des morts-vivants dans le même univers futuriste de sa campagne, "Shadows of Evil" nous transporte dans un décor de film noir pour le moins dépaysant, quoique toujours porté par des têtes familières du petit et grand écran, à l'image de Jeff Goldblum ou encore Heather Graham.
Côté gameplay, le dépaysement est aussi au rendez-vous. D'une part, à mesure que les joueurs exterminent des zombies, ils récupèrent de l'argent permettant d'acheter des armes et d'ouvrir l'accès à de nouvelles zones. Il est aussi désormais possible, via les autels disséminés dans les environnements, de se transformer en une sorte de Kraken redoutable, capable d'occire du mort-vivant en un coup de tentacule et de détruire des murs bloquant l'accès a des zones cachées.
Quid de la difficulté ? En bon mode survival qu'il est, "Shadows of Evil ne laisse pas de place à l'échec. Ce dernier ne peut d'ailleurs être véritablement terminé qu'en coopération. Il n'y a en effet qu'avec leurs amis que les joueurs parviendront à rester en vie, a fermer les portes des enfers et à renvoyer les goules si pieds sous terre. En clair, entre la campagne solo, le multijoueur, et la chasse aux zombies, les joueurs seront occupés jusqu'au prochain Call of !
Pour la partie technique, Call of Duty Black Ops 3 est aussi explosif que plaisant à regarder. La modélisation des décors est détaillée, les animations fluides et graphiquement, ça envoie du C4 en pleine face. Chose importante à souligner : on ne dénote aucun ralentissement qui pourrait empêcher de fraguer ou de remplir ses objectifs, que ce soit dans la partie solo ou dans le multi.
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L'avis de la rédac' : Avec sa campagne futuriste sympathique et à la bonne durée de vie, son multi solide et complet, et enfin son mode Zombies qui ne manque pas de challenge, Call of Duty : Black Ops 3 est définitivement un très bon cru !