Mark Griffiths, directeur de l'"International Gaming Research Unit" à l'université de Nottingham Trent, s'intéresse au phénomène Candy Crush. Dans le supplément éducation du Times, il explique notamment : "Les jeux comme Candy Crush donnent envie de ne pas s'arrêter, un peu comme le chocolat. On se dit qu'on va en prendre seulement un peu, et on finit par tout manger. Vous dites, 'je vais jouer seulement 15 minutes', et vous y êtes encore 4/5 heures plus tard." Pas faux...
Déjà téléchargé plus de 500 millions de fois à travers le monde, Candy Crush peut se jouer gratuitement. Mais pour passer les niveaux ou encore s'offrir des bonbons 100% explosifs, les plus accros - et les plus nuls ! - peuvent aussi mettre la main au porte-monnaie. Et c'est ça qui inquiète Mark Griffiths. Selon lui, les jeux virtuels avec de l'argent risquent de pousser, plus tard, les enfants à parier des sous : "Les enfants adeptes de ces jeux gratuits ont plus de chances de s'essayer aux jeux d'argent et de développer des problèmes de comportement en lien avec cela". Il ne préconise pas d'arrêter Candy Crush (ouf!), mais seulement d'éduquer les enfants sur les risques des jeux d'argent. Avis aux parents.
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