Traitement contre l'acné également prescrit comme contraceptif, Diane 35 est actuellement dans le collimateur de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Reconnu responsable de quatre décès sur 25 ans, ce médicament des laboratoires Bayer ne doit plus être utilisé comme contraceptif, a ainsi expliqué le directeur de l'ANSM. Nombre de femmes concernées par cette annonce ? Plus de 300 000 en France !
Diane 35, un danger
Alors que Le Figaro révélait ce samedi que 7 femmes seraient mortes en France à cause de Diane 35 - médicament antiacnéique également utilisé comme contraceptif oral - l'ANSM a confirmé hier, dimanche 27 janvier, que ce médicament était à l'origine de quatre décès chez nous depuis 1987.
Cause principale de ces décès : une "thrombose veineuse liée à Diane 35", c'est-à-dire la formation d'un caillot dans le sang, pouvant entraîner embolie pulmonaire ou bien un AVC (accident vasculaire cérébral). De quoi sérieusement inquiéter les 315 000 Françaises qui utilisent Diane 35 comme moyen de contraception.
"Arrêter" d'utiliser Diane 35 comme contraceptif
Désormais connu pour augmenter les risques de thrombose, Diane 35 fait donc plus que jamais débat. Suffisamment en tout cas pour que l'ANSM se décide à intervenir. Sur RTL, Dominique Maraninchi, directeur de l'Agence du médicament, n'y est pas allé par quatre chemins et a ainsi déclaré : "Il faut arrêter de l'utiliser comme contraceptif". Pour éviter de tomber enceinte comme Kate Middleton, il faut donc se tourner vers un autre contraceptif.
Après avoir rappelé que les laboratoires Bayer n'avaient pas demandé à enregistrer Diane 35 comme contraceptif, Dominique Maraninchi a également indiqué que des "décisions seraient prises dans la semaine" sur l'utilisation comme traitement contre l'acné de Diane 35. Bref, on n'a pas fini d'en parler !