L'endométriose est devenu un sujet courant désormais, alors que cette maladie était "méconnue des professionnels de santé, trop souvent sous-diagnostiquée et assez mal prise en charge" comme l'a souligné le site du gouvernement français. Plusieurs célébrités ont permis de faire connaître l'endométriose en révélant en être atteintes, comme Lorie Pester, Laetitia Milot, Enora Malagré ou encore Daisy Ridley (Star Wars). "L'endométriose touche en France 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes", la maladie provoque des douleurs qui peuvent être invalidantes mais aussi souvent de l'infertilité. Il existe plusieurs types d'endométriose. Et le gène responsable de cette maladie complexe aurait ENFIN été identifié.
En effet, une étude a été publiée dans Science Transitional Medicine. Elle a été menée par des équipes de l'université d'Oxford, du Baylor College of Medicine de Houston au Texas, de l'Université de Wisconsin-Madison et du géant pharmaceutique Bayer AG. Ensemble, les scientifiques ont découvert que le gène NPSR1 serait responsable de l'endométriose. Ce gène augmenterait le risque de développer la maladie. Leurs analyses génétiques ont été réalisées sur 11 000 femmes pour arriver à cette conclusion.
A noter qu'un lien génétique avec l'endométriose (sur le chromosome 7p13-15 dans l'ADN) avait précédemment été découvert.
Suite à cette grosse découverte sur l'endométriose, les chercheurs ont pu expérimenter un traitement inhibiteur sur des souris. Comme ils ont pu le constater en laboratoire sur les souris, il permettrait de réduire l'inflammation et les douleurs abdominales. Ce qui fait de ce traitement un possible futur remède contre certaines formes d'endométriose.
Une bonne avancée contre cette maladie. Car "même si l'hormonothérapie et/ou la chirurgie peuvent endiguer l'évolution de cette maladie durant plusieurs années selon les cas", "il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose" a rappelé le site du gouvernement français.
Krina Zondervan, cheffe du département de santé reproductive de l'Université d'Oxford et co-directrice du Endometriosis CaRe Centre, a même précisé : "C'est un nouveau développement prometteur dans notre quête pour de nouveaux traitements de l'endométriose, une maladie invalidante et méconnue qui affecte 190 millions de femmes à travers le monde". "Nous devons aller plus loin dans la recherche" a-t-elle ajouté, que ce soit "sur les mécanismes d'action" ou sur "le rôle des variants génétiques dans la modulation des effets du gène dans certains tissus".