Le 8 novembre dernier, Anas K., étudiant de 22 ans en sciences politiques, originaire de Saint-Étienne, s'immolait par le feu devant le siège du CROUS de Lyon. Un geste désespéré pour dénoncer sa précarité et celle d'autres étudiants qui, quelques jours plus tard, ont répliqué en manifestant sur différents campus de France ainsi qu'au ministère de l'Enseignement supérieur. Brûlé à 90% et "entre la vie et la mort", l'étudiant a été hospitalisé pour "brûlures graves" et placé en coma artificiel. 10 jours plus tard, ses proches ont donné de ses nouvelles.
S'il est toujours plongé dans le coma, ils précisent que son état est "stationnaire". "Anas est en coma artificiel et son état se stabilise", a annoncé Louise Bihan, l'une de ses amies. "Anas est plongé sous anesthésie profonde depuis son arrivée à l'hôpital. Son état est stationnaire depuis quelques jours. Il s'accroche et se bat", peut-on lire ce lundi 18 novembre sur les réseaux sociaux, alors que ses proches ont créé un compte Facebook de soutien.
Ce n'est pas tout puisqu'ils ont également lancé une cagnotte en ligne. "Nous avons à coeur de mettre en place une cagnotte en ligne pour aider ses parents et sa soeur dans les frais médicaux à venir, et pour les soutenir du mieux qu'on le peut dans cette épreuve au combien difficile...", indiquent ses proches. A l'heure où nous écrivons ces lignes, 144 personnes ont participé et plus de 5 200 euros ont été récoltés.