En novembre dernier, Gaspard G a rencontré un carton avec sa vidéo sur la suppression des filières L, ES et S en novembre 2017, partagée par la page Facebook du parti "La République en Marche". Alors, pour évoquer des sujets qui touchent les jeunes, comme la réforme du bac ou le harcèlement scolaire, le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer a fait appel au youtubeur de 19 ans pour l'interviewer.
Gaspard Guermonprez, de son vrai nom, n'est pas le seul youtubeur à avoir été contacté par le ministère de l'Education nationale. Depuis deux ans, la délégation à la communication (Delcom) commune aux ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Éducation nationale a décidé de faire appel à une dizaine de Youtubeurs à forte audience. Parmi eux, Léo Grasset, alias DirtyBiology, ou David Sheik, de la chaîne Histoire brève.
Selon le Figaro, les youtubeurs auraient été payés entre 3000 et 8000 euros pour des vidéos de 8 minutes. Une info reprise par de nombreux médias... mais qui est fausse selon Gaspard G. Dénonçant cette fake news, le youtubeur a mis les choses au clair sur Twitter : "Je n'ai jamais été payé pour interviewer @jmblanquer, contrairement à ce qui est dit dans la presse ce matin. J'ai réalisé cette entrevue avec la passion d'une équipe de jeunes entre 18 et 20 ans, il n'y avait qu'à voir les étoiles dans leurs yeux, ça a bien plus de valeur que l'argent.", écrit-il, ajoutant "Je suis ravi de vivre dans un pays qui laisse la voix aux jeunes, aux passionnés, aux audacieux. N'en déplaisent à certains médias traditionnels".
En colère, il pousse un coup de gueule contre certains médias français : "Ça craint de ouf. Informer c'est bien, le faire correctement c'est mieux. #FlickIsComing". Il demande "un peu de rigueur" à la presse française : "Wow. Comment perdre foi en la presse française en un week-end. C'est ça le journalisme en 2018? Même sur YouTube on laisse pas passer ce genre d'approximation. #EtCestNouslaSousCulture".