Si vous avez déjà fait le tour des nouvelles séries teen Netflix, comme Mes premières fois (ou Never I Have Ever en anglais), Outer Banks, qui pourrait avoir 5 saisons, Trois mètres au-dessus du ciel (ou Summertime en vo) ou encore Love 101, et que vous avez envie de changer de genre, on vous conseille le show apocalyptique, Into the Night. L'histoire ? 12 passagers d'un avion, au départ de Bruxelles et en direction de Moscou, se retrouvent pris en otages par un homme affirmant que le soleil est mortel. Ils se lancent alors dans une mission survie en pleine nuit... condamnés à faire le tour de la Terre.
Si les séries catastrophes avec un avion ne sont pas nouvelles, on pense à Lost et Manifest, Into the Night, inspirée du roman The Old Axolotl de Jacek Dukaj, est d'un "genre nouveau", déjà parce qu'elle se passe quasiment en huit clos. On ne suit pas les personnages après un accident, mais on voyage avec eux au coeur de leur survie. Comment peuvent-ils échapper au soleil ? Ont-ils au moins une chance d'y arriver ?
Dès le première épisode, l'intrigue nous captive à tel point qu'il est difficile de ne pas enchaîner les six épisodes de 40 minutes. La première série belge Netflix sait nous tenir en haleine avec ses cliffanghers, ses rebondissements, son côté angoissant et oppressant (pas fait pour les phobiques de l'avion évidemment) et ses révélations toujours plus surprenantes. La plateforme a vraiment mis les moyens pour sa nouvelle création aérienne réussie.
Il est rare de voir un casting aussi éclectique dans une série. Dans Into the Night, créée par Jason George, on suit des personnages polonais (Jakub joué par Ksawery Szlenkier), russes (Zara - Regina Bikkinina et Dominik - Nicolas Alechine), turques (Ayaz - Mehmet Kurtulus), italiens (Terenzio - Stefano Cassetti), belges (Sylvie - Pauline Etienne / Mathieu - Laurent Capelluto / Rik - Jan Bijvoet / Laura - Babetida Sadjo), français (Inès - Alba Gaïa Bellugi / Horst - Vincent Londez) et marocains (Osman - Nabil Mallat). Ce mélange apporte un véritable plus au show belge qui fait du bien à voir.
Les femmes prennent le pouvoir au fur et à mesure des épisodes tandis que les hommes ne cessent de se livrer un combat de coqs, une guerre d'ego. L'une d'entre elles devient un véritable leader et arrive à prendre les décisions les plus judicieuses à l'aide des autres filles. Un vrai équilibre est quand même trouvé entre tous les personnages, personne n'est mis sur le banc de touche. Tout le monde y trouve son compte !