Après Family Business qui reviendra bien avec une saison 3 et l'épisode spécial confinement de Plan Coeur, Netflix a dévoilé une nouvelle production française. Dans La Révolution, on est plongés en 1787. Joseph Guillotin (Amir El Kacem) va découvrir l'existence du sang bleu, un virus qui se répand chez les nobles et les poussent à attaquer les pauvres. Au fil de la saison 1, on apprend que ce virus a été créé par Versailles et l'épisode 8 se terminait sur le départ de la Fraternité pour Paris où Madeleine (Amélia Lacquemant) a été emmenée et enfermée à la Bastille.
Si vous avez adoré La Révolution, bonne nouvelle : une suite est bien possible. Interrogé par nos confrères d'Allociné dans le podcast Spotlight, Aurélien Molas, co-créateur de la série avec Gaia Guasti, a confié que La Révolution avait été imaginée pour durer trois saisons : "La série, globalement, a été pensée en trois saisons de 1787, la saison bleue, 1788 la saison blanche et 1789 la saison rouge avec les événements qu'on connaît." a-t-il confié, ajoutant qu'une suite n'était pas encore assurée et qu'elle dépend du succès de la série. Dispo depuis vendredi, La Révolution s'est rapidement classée dans le top des programmes les plus vus en France sur la plateforme et est, ce lundi, numéro 1 du top 10. Ça sent donc plutôt bon pour une suite !
Si saison 2 il y a, Madeleine devrait être au centre des épisodes. "S'il y a une saison 2, le personnage de Madeleine est celui qui couvre la série." confie Aurélien Molas qui rappelle que la jeune fille est celle que l'on voit dès la toute première scène sous forme de flash-forward qui "donne une idée de ce à quoi pourrait ressembler la suite de la série.". Idem pour la voix-off qui raconte l'histoire alors que Madeleine est censée être muette : "Ça laisse des indices sur l'évolution" déclare-t-il, toujours pour Allociné.
Quant à la façon dont les grands moments historiques vont être inclus à la série ? Aurélien Molas explique : "L'idée de la saison 1 était de traiter des origines avec le comté fictif de Montargis pour prendre des libertés pour pouvoir assurer l'entrée dans un univers. (...) Actuellement, on raconte notre petite histoire avec une montée progressive vers la rencontre entre la grande Histoire et la petite histoire que nous racontons à travers nos personnages".