La nouvelle a ému de nombreux internautes, qu'ils suivent ou pas la télé-réalité japonaise : Hana Kimura, 22 ans, est morte ce samedi 23 mai. La jeune catcheuse se serait donné la mort après avoir reçu des milliers d'insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Elle était cyber-harcelée depuis sa participation à Terrace House.
C'est une décision logique à laquelle on s'attendait : Fuji TV, la société de production de Terrace House, a annoncé l'annulation de la production de Terrace House Tokyo 2019-2020 suite à la mort d'Hana Kimura. C'est sur le compte Twitter officiel de l'émission que l'annonce a été faite ce mercredi. "Concernant la mort d'Hana Kimura, nous souhaitons présenter nos sincères condoléances. Au sujet de Terrace House Tokyo 2019-2020, nous avons décidé d'annuler la production. Nous prenons cet incident avec le plus grand sérieux et nous continuerons d'y répondre de façon sincère" peut-on lire.
En France, 34 épisodes divisés en trois parties ont été mis en ligne sur Netflix, les derniers datant du mois d'avril. Le tournage avait été interrompu suite à la pandémie de Coronavirus mais la diffusion devait reprendre cette semaine au Japon où 42 épisodes ont été diffusés en tout.
Terrace House, dont trois saisons (en plus de celle qui était en cours) sont disponibles sur la plateforme, n'est pas une télé-réalité comme les autres. On y suit six candidats (trois filles, trois garçons) qui vivent en colocation dans une maison mais qui peuvent vaquer librement à leurs occupations.
C'est suite à une altercation - non diffusée en France - qui a eu lieu en janvier 2020 qu'Hana Kimura a été victime de cyber-harcèlement. Dans un épisode diffusé en mars au Japon, la candidate a eu une importante dispute avec Kai, un autre candidat, qui a détruit sans le vouloir un costume de scène de la catcheuse. Suite à cela, la jeune femme aurait été visée par de nombreux messages haineux concernant notamment ses origines.
Suite au décès d'Hana Kimura, les dirigeants japonais ont fait savoir qu'ils comptaient durcir la loi contre le cyber-harcèlement. "Il est nécessaire de pouvoir mettre en place des procédures afin de dévoiler des informations sur les personnes qui envoient ces messages pour contrer le cyber-harcèlement et secourir les victimes" a déclaré Sanae Takaichi, ministre de la Communication.