Halloween se profile à l'horizon, l'occasion rêvée pour avoir une bonne raison de trembler devant notre télé. Et en matière de série d'horreur, Netflix a déjà tout prévu : avant Les nouvelles aventures de Sabrina qui s'annoncent flippantes, la plateforme de SVOD met en ligne ce vendredi The Haunting of Hill House. Coup de coeur ou déception ?
Créée par : Mike Flanagan
Avec : Michiel Huisman, Elisabeth Reaser, Carla Gugino, Kate Siegel, Henry Thomas, Timothy Hutton
Format : 50mn
Diffusion : les 10 épisodes sont disponibles dès aujourd'hui sur Netflix.
Été 1982. Liv et Hugh Crain s'installent à Hill House avec leurs 5 enfants dans le but de rénover le manoir pour ensuite le revendre au prix fort. Mais rapidement, les enfants se rendent comptent qu'ils ne sont pas vraiment seuls dans la maison. 26 ans plus tard, Steve, Shirley, Theo, Nell et Luke ont grandi mais certains sont toujours hantés par leur passage à Hill House. Un terrible drame va réveiller les souvenirs et les blessures du passé...
En 1959, Shirley Jackson publiait The Haunting of Hill House qui est considéré comme l'un des meilleurs romans du genre. Le livre ne sert que de base à la série puisque, même si elle reprend les noms de certains personnages et le lieu, le créateur et réalisateur Mike Flanagan a créé son propre univers. Et c'est une réussite.
Côté horreur, The Haunting of Hill House donne la chair de poule même si ces moments flippants sont bien plus subtiles que ceux des grands films d'horreur. Si les jump-scare sont choses courantes au cinéma, ce n'est pas le cas dans The Haunting of Hill House qui joue habillement avec nos peurs et celles de ses personnages et ne mise pas à tout instant sur ces moments de sursauts souvent prévisibles.
Mais plus qu'une série horrifique, The Haunting of Hill House est avant tout un drame familiale prenant. A travers deux temporalités, elle évoque le deuil, le mal-être et les tourments auxquels font face les personnages mais aussi se plonge dans la psychologie torturée de ses héros. Les "enfants" devenus adultes, sont tous très différents, ont leurs cicatrices, leurs défauts. Pourtant, la série nous fait aimer chacun d'entre eux sans exception. A l'issue des 10 épisodes, on a qu'une envie malgré la conclusion satisfaisante et qui semble définitive : en voir plus !