Depuis plusieurs semaines, les téléspectateurs suivent la saison 2 The Voice, diffusée chaque samedi sur TF1. Après six semaines d'auditions à l'aveugle où des talents comme Olympe ou Florent Torres ont été dévoilés au public, les Battles ont débarqué sur la chaîne le 16 mars dernier. Jenifer, Florent Pagny, Louis Bertignac et Garou doivent opposer deux talents de leur équipe et n'en retenir qu'un pour la suite de l'aventure.
Suite au succès de la version originale, The Voice of Holland aux Pays-Bas en 2010, plusieurs chaînes à travers le monde ont acheté les droits pour adapter le télé-crochet. C'est le cas du Japon qui détient sa version de l'émission intitulée Nodo Jiman, très suivie dans le pays. Selon des informations publiées par le site de Jean-Marc Morandini, Kazumi Yaoita, un retraité de 70 ans, a déposé sa candidature, voulant devenir LA voix du Japon. Amateur invétéré de karaoké, ce sont les encouragements de ses amis qui l'ont poussé à déposer sa candidature à l'émission.
Mais ses rêves de célébrité ont volé en éclats lorsqu'il a reçu une simple carte postale du producteur de l'émission dans sa boîte aux lettres qui lui indiquait qu'il n'était pas accepté pour poursuivre le concours. Furieux de ce refus, Kazumi Yaoita a dégainé son téléphone, appelé la chaîne NHK et dit qu'il allait déposer une bombe dans le studio où se déroule l'émission. "Il a dit à la police qu'il adorait faire du karaoké et que tous ses amis trouvaient que c'était un très bon chanteur. C'est la carte du producteur qui l'a rendu furieux", a confié une source proche.
La police n'a pas eu beaucoup de mal à remonter jusqu'à lui grâce à son numéro de téléphone. Kazumi Yaoita risque jusqu'à trois ans de prison pour ce coup de folie.