Sa participation à la première saison de Mariés au premier regard a changé sa vie. Non seulement, Tiffany a rencontré grâce à elle l'amour dans les bras de Justin, qui est aujourd'hui le père de ses deux filles, Romy et Zélie, mais elle a changé de métier. Mettant de côté le milieu de la petite enfance, elle est devenue influenceuse à temps plein. En interview pour Purebreak à l'occasion de sa participation à Mamans & Célèbres, elle s'est confiée sur son activité, les critiques qu'elle reçoit ou encore ses critères pour qu'elle accepte de faire des placements de produits.
Purebreak : Comment on s'organise quand on est influenceuse avec des enfants en bas âge ?
Tiffany : On rame (rires). Honnêtement, j'essaie de travailler un peu pendant la sieste des filles en début d'après-midi et le plus gros de ma journée, je bosse de 20h à minuit-1h. Mais du coup, je suis hyper fatiguée, je suis forcément moins efficace car je suis levée depuis 7h, j'ai fait toute ma journée seule non stop avec les 2 filles et que je dois faire ma compta à 23h, j'avoue que je ne suis plus très fraîche. Là justement, j'essaie de voir comment mieux m'organiser.
Je pense que les réseaux sociaux, c'est éphémère
Tu arrives à vivre de ton métier d'influenceuse ?
Oui, j'ai la chance de pouvoir en vivre donc c'est aussi pour ça que j'ai fait le choix de garder les filles. Même si c'est un vrai boulot, j'ai du mal à me dire que je vais être à la maison et que les filles ne seront pas avec moi.
Ton métier d'auxiliaire de puériculture ne te manque pas trop ?
Quand j'ai rencontré Justin, je travaillais en halte ou en crèche. Ca ne me manque pas parce que, pour être honnête, je le faisais vraiment pour ne pas travailler les week-ends, pour finir tôt le soir, c'était vraiment le confort. Après, la plupart de ma carrière, j'ai bossé en pouponnière et des fois ça me manque un petit peu, mais ça serait incompatible avec les filles. Je serais incapable d'avoir un rythme comme ça avec les filles.
Tu envisages de reprendre quand les filles seront plus grandes ?
Pour l'instant, si j'ai la chance de continuer ce métier, j'avoue que c'est génial, après il ne faut pas se le cacher, je pense que les réseaux sociaux, c'est éphémère, je ne sais pas combien de temps ça va durer mais c'est sûr qu'il faudra que je retravaille après. Après, est-ce que je ferais une reconversion ou je repartirais dans la petite enfance ? Je ne sais pas encore.
Les gens n'ont pas conscience qu'on est des vraies personnes. Influenceuse ou pas influenceuse, on reste humain.
Comment tu gères les critiques ?
C'est difficile. Après j'ai la chance d'avoir une communauté hyper bienveillante. Ca se compte sur les doigts d'une main, je n'ai pas de critiques tous les jours, ça reste gérable mais c'est vrai que ça fait de la peine parce que les gens n'ont pas conscience qu'on est des vraies personnes. On a beau avoir du monde sur les réseaux sociaux, ça ne fait jamais plaisir quand on nous dit "ah t'es moche, t'a grossi, t'as une sale gueule", ce n'est jamais plaisant. Influenceuse ou pas influenceuse, on reste humain. C'est jamais évident quand ça touche les enfants ou la famille. J'ai quand même du mal à passer au-dessus car, généralement, il savent piquer où ça fait mal.
Au contraire, ça t'arrive de parler souvent avec ta communauté ?
Même si j'ai énormément de messages (entre 200 et 300 par jour) et que c'est ingérable, j'essaie de répondre à tout le monde. C'est hyper important pour moi d'entretenir une relation avec ma communauté. Je ne suis pas là juste pour balancer des codes promo. C'est important d'avoir du contact, de parler de notre quotidien, de nos galères, juste pour le partage, pas pour être rémunérée.
Je ne veux pas faire du placement de produits pour faire du placement de produits
Concernant les placements de produits, tu te fixes des limites ?
Je me fixe énormément de limites avec les partenariats. Je suis consciente qu'il y a des filles qui ont autant d'abonnés que moi et qui gagnent 3 à 4 fois plus que moi parce que, déjà, je ne veux pas faire du placement de produits pour faire du placement de produits. Si le produit ne me plait pas ou si c'est un produit que je n'aurais pas acheté, je le ferai pas. Les produits qui ont une mauvaise image de marque selon moi, je ne les fais pas. Les produits type dropshipping, qu'on trouve ça 5 euros sur des sites chinois qui sont revendus 40 euros, je ne fais pas. Les produits esthétiques qui ont des mauvaises compo, je ne fais pas. Je me fixe beaucoup de limites, je suis très chiante et pointilleuse là dessus. J'en fais 1 à 2 max dans la journée, je ne veux pas les multiplier. Je prends beaucoup plus de plaisir à valoriser des petites créatrices où je ne suis pas rémunérée mais je trouve leurs produits super plutôt que de faire des gros produits qu'on voit partout.
Propos recueillis par Marion Poulle. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.