Chaque année, les étudiants n'ont qu'une seule hâte : aller en week-end d'intégration ! Cela permet de faire une coupure peu de temps après la rentrée, de s'amuser, boire, faire la fête, créer des rapprochements... Mais ces soirées peuvent parfois aussi être dangereuses. Plusieurs jeunes ont en effet perdus la vie suite à ces événements alcoolisés, comme Jean-Baptiste, alors en école de médecine et décédé en 2015 à l'âge de seulement 18 ans ou encore David Marret, qui était en fac de chirurgie dentaire à Rennes et qui est mort l'an passé à tout juste 20 ans à cause des 3,7 g d'alcool trouvés dans son sang.
Son frère Brice Marret s'est d'ailleurs confié au Parisien, racontant la dernière nuit de celui qui était son aîné : "Il a peu dormi le premier soir, a de nouveau bu le samedi puis s'est senti mal. (...) On l'a mis dans une tente appelée PLS (position latérale de sécurité, ndlr), prévue pour les gens trop alcoolisés. Personne n'a appelé les secours ou ne s'est occupé de lui. Il a été laissé seul et le lendemain matin, il était mort. On ne sait même pas à quelle heure il est parti...".
Suite à ces drames, le gouvernement a décidé de réagir en imaginant une charte de bonne conduite. Celle-ci sera signée ce mercredi 10 octobre au ministère de l'Enseignement supérieur par des représentants des étudiants et des universités.
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a ainsi expliqué sur son compte Twitter : "Nous travaillons depuis plusieurs mois avec l'ensemble des services, associations étudiantes et établissements sur la question de la responsabilité autour des weekends d'intégration". Un message suivi du hashtag #StopDangerWEI.
Les week-end d'intégration devraient donc être davantage encadrés, et non supprimés car "interdire les weekends d'intégration n'a pas de sens" a déclaré Frédérique Vidal. Comme elle l'a précisé, "rien n'empêche les étudiants de faire la même chose de manière officieuse. Nous devons travailler sur comment réagir, prévenir. Il faut que cela puisse rester festif". Faire la fiesta oui, mais en buvant avec modération donc, pour se préserver du danger.