

Suite à la décision de l'Arcom d'enlever à C8 sa fréquence de diffusion sur la TNT, de nombreuses personnes (techniciennes, maquilleuses, réalisatrices) vont malheureusement se retrouver au chômage. Et elles pourraient ne pas être les seules. Alors que Cyril Hanouna a promis qu'il allait se battre pour sauver TPMP ailleurs, il se murmure désormais qu'il pourrait finalement se lancer... dans la politique.
Un renouveau inattendu qui pourrait causer quelques problèmes du côté de ses chroniqueurs. Il y a quelques jours, sur le plateau de Chez Jordan, Danielle Morreau confessait que la moitié de son salaire actuel (500€ par émission) passait dans les soins apportés à sa mère, gravement malade.
"Ca me pourrit la vie, se lamentait-elle dans l'émission. On se dit que ça va [38€ d'aide à domicile par soir le week-end], mais ça fait 8000€ à l'année".
Ce lundi 10 février, c'est Jean-Michel Maire qui a de son côté reconnu qu'il avait, lui aussi, besoin d'un tel salaire dans sa vie. Interrogé par Cyril Hanouna sur ce qu'il touche pour participer à TPMP, le chroniqueur n'a pas hésité à balancer : "Ça va gêner ceux qui ne veulent pas le dire. Tu dis 500 euros par émission, pour moi, je dis le double. Mille euros [bruts]".
Un joli pactole lié à son ancienneté qui a fait quelques surpris autour de la table, à commencer par l'animateur, "Je vais vraiment remettre mon nez là-dedans (...) C'est un truc de fou", mais qu'il a du mal à faire fructifier. En cause ? "Je flambe, je dépense, a-t-il confessé. Et puis j'ai des enfants et des impôts".
De même, comme il l'a précisé ensuite, en raison de son statut d'intermittent du spectacle, tout ce qu'il pourrait mettre de côté partirait rapidement en raison des différentes pauses/vacances du talk-show : "Pendant les quatre mois où on ne travaille pas, on n'est pas payé. C'est lissé sur 8 mois et pas 12 mois". De quoi comprendre pourquoi Jean-Michel Maire serait le premier ravi à l'idée de poursuivre l'aventure TPMP sur M6, comme le souhaiteraient les dirigeants du groupe.

Néanmoins, l'ancien journaliste assure que s'il n'a pas encore suffisamment travaillé pour toucher une retraite complète, il sait déjà qu'à 63 ans, son avenir est assuré : "Je ne suis pas à taux plein, mais si je la prends le 1er mars, j'aurai 3800 euros de retraite. Si j'étais à taux plein, c'est à peu près 5000 euros. C'est énorme".