Vous aimez les oeuvres de science-fiction ? Vous raffolez des histoires dramatiques ? Vous ne vivez que pour les concepts improbables sortis de nulle part ? Alors Spaceman, la nouvelle production originale de Netflix est faite pour vous. De quoi s'agit-il ? D'un film de Johan Renck, porté par Adam Sandler, Carey Mulligan et... une araignée géante.
Dans ce film, attendu sur la plateforme ce vendredi 1er mars 2024, on y suit un astronaute (Sandler) envoyé aux confins de l'univers pour une mission spatiale. Mais, alors que sa femme (Mulligan) est enceinte et l'attend à la maison sur Terre, il réalise que cet éloignement ruine progressivement sa vie. Au bord de la déprime, il fait soudainement la rencontre d'un extraterrestre qui s'invite à bord de sa navette : une araignée.
Un concept fou ? Oui, mais terriblement sérieux. Interrogé à ce sujet par le Hollywood Reporter, Johan Renck a rappelé : "Je ne suis pas adepte de la légèreté, j'aime quand c'est put*in de sombre. Il y a évidemment un côté absurde dans ce film, [Sandler] traine avec une araignée après tout, mais pas de légèreté". Le réalisateur l'a en effet expliqué : "Je ne veux pas nullifier l'importance des thèmes de cette histoire avec une dose de fun. Ça n'a pas sa place ici. C'est un film sur le regret, je ne veux pas qu'il soit amusant". Un avertissement important au moment de se préparer à lancer le film.
Or, si ce parti pris s'entend, il soulève aussi une question : pourquoi avoir alors choisi un comédien comme Adam Sandler, réputé pour sa force comique, aussi bien sur scène avec ses spectacles qu'au ciné avec ses comédies ? La réponse ? "J'aime les comiques dans des rôles sérieux, parce qu'il y a quelque chose lié à un manque de peur de leur part sur lequel on peut capitaliser".
Selon Johan Renck, à l'inverse de comédiens classiques qui seraient plus facilement sur la défensive, les humoristes seraient quant à eux moins compliqués à gérer. "Parce que leur vie se passe sur scène où ils se moquent d'eux-mêmes devant des tas de personnes, ils ont plus une approche de 'Je n'ai peur de rien', a souligné le cinéaste. Et Adam, sur le plateau, me disait, 'Fais ce que tu veux, comme tu veux' et c'est vraiment libérateur".
Mais justement, comment l'acteur - de plus en plus habitué à ce type de films, a-t-il vécu ce tournage ? Visiblement, ce projet n'aurait pas été aussi simple que son réalisateur le laisse entendre. Au contraire, Adam Sandler aurait été contraint d'oublier certains aspects naturels de lui-même pour être crédible à l'écran. Ce qui, vous vous en doutez, n'a rien d'une évidence.
"Johan Renck n'arrêtait pas de dire, 'Je ne veux surtout pas voir une trace d'Adam Sandler dans cette scène'", s'est-il exclamé, avant d'ajouter avec humour, "Et je pouvais comprendre, car j'entends déjà souvent ça à la maison." Néanmoins, de façon plus sérieuse ensuite, il a précisé : "J'ai fait de mon mieux [pour supprimer son style comique]. Il ne voulait pas que je me ressemble, il ne voulait pas que je fasse ma tête habituelle. C'était un processus difficile".
Une mission réussie ? Rendez-vous devant Spaceman à partir de ce vendredi 1er mars 2024 pour le découvrir.