Sorti en salles le 22 août 2007, ce film signé signé D. J. Caruso met en avant un casting plutôt sympa : Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse, Sarah Roemer, ou même Viola Davis. Vous avez deviné ? Il s'agit de Paranoïak.
Si le thriller refait parler de lui aujourd'hui, c'est pour son retour au premier plan assez surprenant puisqu'il est actuellement le film le plus vu en France sur Netflix, devant Colombiana, Sonic le film, Thelma la licorne ou encore Golden Kamui.
Pourquoi ? Comment ? Difficile à expliquer, même si Paranoïak a pas mal d'arguments pour séduire. Au-delà de son casting, le film est une très libre adaptation de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock (1954). Et son scénario a été entre les mains d'un petit gars plutôt pas mauvais dans le milieu du ciné, un certain Steven Spielberg... qui est d'ailleurs également producteur aux côtés d'Ivan Reitman.
Dans Paranoïak (Disturbia en VO), on suit Kale Brecht, pas franchement au top après la disparition soudaine de son père dans un accident de voiture. Une remarque de son prof le fait péter un plomb, il l'agresse et est condamné à trois mois d'assignation à résidence, surveillé par un bracelet électronique qui l'empêche de quitter un périmètre bien défini. Une punition qu'il transforme en vacances en traînant sur internet, en jouant à la console et en matant des films jusqu'à ce que sa mère lui coupe tous ses moyens de se divertir. Il se rabat alors sur sa fenêtre et joue les voyeurs. Parmi ses cibles : Ashley, sa jolie voisine, mais aussi Monsieur Turner, un homme seul. Très vite, ce dernier laisse transparaître le pire : il pourrait bien être un tueur en série.
Paranoïak a lancé la carrière de Shia LaBeouf sur grand écran. A l'époque, l'acteur était surtout connu pour la série La Guerre des Stevens et quelques seconds rôles au ciné. Des débuts réussis puisque le film au budget de 20 millions de dollars en a rapporté près de 120 millions. Depuis, Shia LaBeouf a été la plus grande star de sa génération, même si, aujourd'hui, il se bat pour sa carrière.
Pour finir, on vous laisse avec une petite anecdote à lâcher à vos potes à la fin du film : les maisons du héros et du grand méchant, que l'on voit donc voisines et l'une en face de l'autre, étaient en fait situées dans deux villes différentes lors du tournage. On ne vous garantit pas que ça vous fasse passer pour le cinéphile du siècle, mais ça se place à un moment ou à un autre en cas de blanc.