Il n'y a pas qu'en matière de style vestimentaire que Vin Diesel est fainéant et peu original. On vient de l'apprendre, le prochain gros projet de l'homme aux marcels (ou chemises sans manches) ne le verra pas se risquer à un univers inédit.
Ainsi, après déjà 11 films Fast and Furious où il joue au kéké du tuning, 8 projets Marvel au sein desquels il se contente de répéter le même mot ou encore 3 films XXx qui lui permet de défier les lois de la physique et de la logique, le comédien s'apprête à retrouver une autre franchise importante de sa filmographie : Riddick.
Après des années de gestation, le film Riddick Furya - qui en sera le quatrième épisode de la saga de science-fiction (ou le 5ème si on compte un film d'animation bonus), entrera officiellement en production cette année. Selon le Hollywood Reporter, le tournage devrait débuter le 26 août 2024 avec des prises de vue prévues en Allemagne, Espagne et au Royaume-Uni.
Au programme cette fois ? Cette suite verra Riddick retourner enfin chez lui, un monde dont il se souvient à peine et qu'il craint détruit. Sur place, il fera la rencontre de nouveaux Furyans qui se battent pour survivre contre un nouveau monstre. Des Furyans qui, il le découvrira, lui ressemblent plus qu'il ne l'aurait imaginé.
Aucune date de sortie n'est connue, mais on sait déjà une chose : c'est (encore) David Twohy qui en sera le réalisateur. Une bonne idée ? Difficile à dire. Alors que les précédents films n'ont jamais été des chefs-d'oeuvre sous sa supervision, il faut savoir que la franchise n'a connu que des déceptions/échecs commerciaux et critiques.
Aussi, Pitch Black n'avait récolté que 53 millions de dollars de recettes au box-office en 2000, Les Chroniques de Riddick avait dû se contenter de 115,7 millions de dollars de recettes en 2004 (avec un budget pourtant quadruplé) et Riddick n'avait réalisé que 98 millions de dollars de recettes en 2013.
De même, alors que Vin Diesel espère toujours voir Fast & Furious remporter un Oscar, il a déjà vu sa performance de Riddick être nommée aux Razzie Awards, récompensant... le pire du cinéma. De quoi se poser des questions sur l'intérêt d'une suite.