Repoussé d'un an à cause de l'épidémie de Covid-19, Les Tuche 4 sort enfin au cinéma ce mercredi 8 décembre 2021. Et si le virus est toujours présent, cette nouvelle aventure de Jeff et sa famille - qui s'apprêtent à vivre un Noël pas comme les autres, devrait une nouvelle fois cartonner. Et pour cause, le nombre d'entrées pour la saga n'a cessé d'exploser à chaque nouveau film passant de 1,5 million d'entrées pour Les Tuche 1 à 5,7 millions d'entrées pour Les Tuche 3.
De quoi logiquement faire le bonheur d'Olivier Baroux (le réalisateur) et de Jean-Paul Rouve (Jeff Tuche), mais également attirer de nombreuses critiques et moqueries. Et si le duo préfère logiquement s'attarder sur le positif et les retours bienveillants des fans, cela ne signifie pas pour autant qu'il reste imperméable aux insultes.
Interrogé par Allociné sur les surnoms peu flatteurs attitrés au public de cette franchise, Olivier Baroux s'est montré sensible au sujet mais a tout de même tenté de prendre de la distance, "Il y aura toujours des gens pour dire que Les Tuche sont des films de beaufs, il ne faut surtout pas s'intéresser à eux". De son côté, Jean-Paul Rouve n'a pas hésité à taper du poing sur la table en déclarant, "Critiquer Les Tuche, c'est comme critiquer des gens que je connais".
Une réaction surprenante ? Pas tant que ça. Auprès de 7 à 8 en octobre dernier, le comédien se montrait déjà particulièrement énervé face au mépris de classe dont peuvent faire l'objet les fans, mais également les personnes qui se retrouvent dans la famille Tuche. "Quand on critique 'Les Tuche', je le prends mal. J'ai l'impression qu'on dit du mal d'amis. Et je les respecte. Quand on dit que c'est des beaufs, par exemple, je ne supporte pas ! Ça m'énerve", déclarait Jean-Paul Rouve.
L'acteur le révélait ensuite, il a lui-même grandi auprès de personnes comme les Tuche et sait combien le quotidien de ces gens n'est en rien un sujet de moqueries, "C'est lié à mon enfance. Mon père c'était pas Jeff Tuche, mais des copains de mon père ou des gens de la famille que je voyais, côtoyais. L'accent, cette musique que j'ai dans la tête. Mon père était ouvrier, il faisait les trois-huit. Je m'en souviens. Ce qui est super dur. Je me souviens de mon père partir le matin, faire des semaines difficiles. C'est des vies quand même compliquées... Et puis, pour un salaire de misère. Pour se retrouver au chômage à 50 ans..."
Bref, vous l'aurez compris, alors qu'un film Les Tuche 5 est déjà en préparation, il est désormais temps de respecter ces personnages emblématiques.