Exceptionnellement diffusée ce samedi 22 juin 2024 en raison d'un match de l'équipe de France de football la veille, la finale de la saison 6 de Mask Singer a finalement sacré l'Hippopotame. Qui se cachait derrière ce déguisement aussi moche qu'encombrant ? Sans surprise, comme l'avait deviné Inès Reg, il s'agissait d'Agustin Galiana.
Or, l'ancien comédien du feuilleton Ici tout commence (TF1) ne semble pas encore savoir comment digérer cette expérience. Évidemment, comme il l'a confié à Télé-Loisirs, il est heureux d'avoir remporté cette édition face à l'Épouvantail (Gérémy Crédeville) et au Léopard (Chimène Badi).
"Avec cette émission, j'ai montré que je suis plus que ce que les gens disent : un beau gosse. Là, personne ne m'a vu, s'est-il exclamé. J'étais dans le corps d'un personnage pas très grâcieux et j'ai réussi à ce que les gens votent moi, sans voir ma gueule, sans voir mon corps. Je suis fier de ça !" Malgré tout, n'espérez pas le voir refaire un caméo dans le futur dans un nouveau costume façon Marc-Antoine Le Bret.
Agustin Galiana l'a en effet précisé, ce rôle masqué était loin d'être facile à assumer sur les plateaux et en coulisses. "Le premier jour quand j'ai mis le costume, ça a été vraiment très, très compliqué pour moi" a soufflé celui qui s'estime pourtant en très bonne condition physique, "Je suis quelqu'un qui fait du sport, je mange très bien, je ne bois pas. Je prends soin de moi."
Contrairement aux apparences sur scène, ce costume aurait en réalité été infernal à porter : "Je l'ai rendu très léger. On avait l'impression qu'il n'y avait aucun effort pour bouger. Mais c'est tout un travail que j'ai fait pour rendre le personnage amusant". Selon ses propos, l'acteur/chanteur aurait (presque) vécu les pires moments de sa carrière à l'intérieur. "La première journée, j'ai fait une crise d'angoisse dans le costume et j'ai mis trente minutes à revenir à mon état normal, s'est-il remémoré. J'étais vraiment essoufflé, je n'arrivais pas à respirer normalement. J'ai eu très, très peur."
En plus d'une liberté de mouvement limitée, "Quand tu te mets dans le costume, tu restes comme un Playmobil avec les bras et les jambes étirés", l'hippopotame aurait rapidement pris des allures de défi mental permanent, "Je ne respirais et ne voyais que par les narines (...) Être à l'intérieur, c'était comme être dans un four."
Tout ça pour ne même pas être reconnu par Laurent Ruquier avec qui il a pourtant déjà travaillé au théâtre et sur Les Grosses Têtes. La lose.