Le 8 mai 2025, une semaine seulement après le retour d'Astérix et Obélix, Netflix a mis en ligne d'un de ses projets les plus attendus du public : Pour toujours (Forever en VO), une adaptation modernisée du cultissime roman de Judy Blume, publié en 1975.
Au cours des huit épisodes qui la composent, on suit la première histoire d'amour de deux adolescents à Los Angeles, Keisha Clark (Lovie Simone) et Justin Edwards (Michael Cooper Jr.), qui voient leurs vies bouleversées par cette relation aussi forte qu'unique.
Et forcément, qui dit "première histoire d'amour" dit également "premières expériences". Une évolution importante et fondatrice pour les deux héros, mais loin d'être évidente à interpréter à l'écran par les acteurs. Comme l'a confié Michael Cooper Jr. à People, le stress était présent sur les plateaux.
"Lovie et moi avant vraiment fait beaucoup d'effort pour être à l'écoute de l'autre, a-t-il expliqué. Car on était un peu vulnérables ici." Heureusement, les deux comédiens - dont les carrières débutent à peine, ont pu compter sur le professionnalisme de l'équipe autour : "Rapidement, on a pu se sentir plus à l'aise grâce à notre coordinateur d'intimité. Il y a beaucoup de techniques qui entrent en jeu avec ces passages."
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Michael Cooper Jr. l'a en effet détaillé plus loin : "On se retrouve avec 30 personnes dans la salle avec une caméra, et la façon dont vous positionnez votre corps, tout est chorégraphié. Donc on a essayé de se mettre à l'aise l'un et l'autre du mieux possible dans une situation aussi spéciale".
Et l'acteur de 24 ans n'a pas caché que cela avait nécessité beaucoup d'efforts et de travail sur lui-même pour passer outre la pression. "J'étais vraiment nerveux la première fois, a-t-il confié. On a tous les deux été stressés. Mais ça s'est amélioré ensuite. Plus vous en faites et plus cela se simplifie".

Le point positif, comme l'a par la suite révélé Lovie Simone, c'est qu'étant donné qu'il s'agissait des premiers émois sexuels des deux personnages, leurs propres nervosités s'accordaient plutôt bien aux séquences. Autrement dit, ils n'ont pas eu besoin de surjouer pour masquer leur état.
"C'est rafraichissant de savoir que les gens veulent davantage voir les petits moments de malaise adolescents dans leurs approches de la romance et de ces scènes intimes, a-t-elle confié. Parce que d'habitude, on voit des ados qui savent toujours exactement ce qu'ils font, ce qu'ils veulent faire. Donc là, c'est cool à suivre".
Et au regard du succès de la série aujourd'hui, le public semble clairement valider cette approche.