Les séries quotidiennes comme Plus belle la vie ou Demain nous appartient sont peut-être capables de miracles pour les besoins des scénarios, mais il y en a un qui ne se produira malheureusement jamais dans Un si grand soleil : un retour de Julien, l'emblématique patron de l'entreprise L Cosmétique. Absent des intrigues depuis juin 2021 à la suite de son départ en Uruguay pour échapper à la police (il était accusé de deux meurtres), Jérémy Banster - son interprète, a confessé qu'il n'avait aucunement l'intention de reprendre son rôle dans le futur.
L'acteur, que l'on peut désormais retrouver au casting de la série Les Secrets du Finistère, a confirmé auprès de Télé-Loisirs qu'il ne regrettait pas son départ de la série de France 2 : "Non, c'était le bon choix. Je n'ai aucun regret. (...) J'ai tourné la page". Peu importe si les scénaristes ont laissé une porte ouverte vis-à-vis de l'intrigue de Julien, il estime de son côté avoir fait le tour en ayant "eu le temps d'approfondir [son] personnage" durant ses trois années passées à l'écran.
Des propos décevants pour les fans qui auraient logiquement aimé voir une conclusion à cette histoire, qui ne signifie pas pour autant qu'il est en froid avec la production. Jérémy Banster l'a au contraire assuré, il ne garde que des bons souvenirs de son expérience sur les plateaux d'Un si grand soleil.
"J'ai eu la chance de rencontrer des artistes fantastiques comme Francis Huster ou Évelyne Bouix, a-t-il révélé. Elle a beaucoup d'humour. Elle a un côté très franche et très directe comme moi. Elle a toujours le sourire. Elle se levait très tôt, comme moi aussi. On chantait, on rigolait tout en étant très professionnel quand il fallait tourner. C'était un vrai plaisir de travailler avec elle. C'est une très belle personne et une très belle rencontre".
Désormais, deux options s'offrent aux créateurs : tuer Julien hors-caméras pour lancer une nouvelle intrigue ou faire revenir le personnage... avec un nouveau visage. Une pratique toujours frustrante, mais régulièrement mise en place dans de telles fictions. A choisir, on préfère la deuxième option.