#JukeMyLife est une websérie qui ne manque pas de groove. Cette production de La Société Générale et Universal Music and Brands met en scène les déboires de Xavier, un étudiant interprété par Julien Pestel. Mais les internautes ne font pas que suivre les aventures de ce héros malchanceux, ils les influencent aussi. Au bout de chaque épisode, l'internaute doit en effet choisir une chanson parmi trois proposées pour obtenir une fin différente !
Après trois épisodes centrés sur une soirée d'anniversaire mouvementée, une after improbable et un réveil compliqué, les épisodes 4 et 5 (à découvrir ci-dessus) nous invitent cette fois-ci à rythmer une tentative de drague et le passage du permis de Xavier. Repartira-t-il avec son permis B ET avec l'élue de son coeur assise sur le siège passager ? A vous de décider en choisissant du Lynyrd Skynyrd, du Childish Gambino ou encore du Carbon Airways !
Comment est né ce projet de web-série ?
Julien Pestel : L'agence de communication We Are Addict est venue vers nous il y a quelques mois pour nous proposer ce concept de web-série interactive, la "game-série". Nous trouvions l'idée intéressante, novatrice, osée et l'aspect très musical du projet nous a forcément convaincu. Pierre-Joseph Secondi (le réalisateur de la série) et moi-même avons développé plusieurs scénarios avec des quantités faramineuses de fins alternatives. Le principe était de suivre le personnage de Xavier dans des situations de la vie courante et permettre au spectateur d'influer sur son destin. Puis, en accord avec les talents créatifs de We Are Addict et le service communication de la plate-forme So Music, nous avons fini par tomber d'accord sur les 18 fins alternatives que nous allions traiter et nous avons pu lancer le tournage "sportif" des 6 épisodes.
Pourquoi avoir mis l'accent sur l'interaction musicale avec les internautes ?
La musique a toujours fait partie intégrante de nos vies, encore plus aujourd'hui j'ai l'impression.. Que l'on soit en voiture, dans le métro, chez soi, au travail.. On a toujours un morceau de musique dans les oreilles. Proposer une interaction musicale aux internautes c'est se rapprocher de leur mode de vie. A chaque moment de la journée correspond une musique, on a toujours un air en tête. C'est ce qu'on a essayé de faire avec JukeMyLife en couplant des musiques différentes avec des tranches de vie. La vache, qu'est-ce que je m'exprime bien !
Le principe interactif de #JukeMyLife colle parfaitement au web, peut-on espérer le voir adapter quand même à la télé prochainement ?
A mon avis, ce principe d'interactivité que nous avons développé avec JukeMyLife est spécifique au web et notamment à des plates-formes telles que YouTube. Je ne vois pas techniquement comment on pourrait aujourd'hui choisir la fin d'un programme que l'on regarde en direct à la télévision. Mais on ne sait jamais, tout évolue tellement vite... On verra pour la saison 2, s'il y en a une !
Tu as travaillé avec pas mal de collectifs par le passé (Palmashow, Studio Bagel, Golden Moustache...). Pourquoi cette volonté d'être un électron libre ?
Parce que je suis avant tout comédien. J'aime me balader entre les différents univers de ces collectifs, sans pour autant avoir une étiquette fixe. Je ne sais absolument pas parler de moi mais disons que je fais des projets solos, des projets avec d'autres artistes ou collectifs, ça fait partie intégrante du métier je pense, j'ai horreur d'être catégorisé dans telle ou telle case. Je m'éclate dans pleins d'endroits différents. Avoir la chance de choisir ce qu'on veut faire.. C'est un luxe ! La rencontre artistique avec le Palmashow, il y a déjà quelques années, prendra évidemment une part encore plus importante dans les prochains mois avec le tournage de leur premier long-métrage.
Ta chanson de win ?
J'ai pleins de chansons de win ! Mais je pense que le bonheur n'est pas total sans un p'tit "Je suis ton meilleur ami" par Richard Darbois (BO Aladin de Disney). Je la connais par coeur, c'est flippant.
Ta chanson lose ?
Quand je suis triste, j'adore me rendre encore plus triste en écoutant Everybody's gonna learn sometimes (la version de Beck). J'crois que j'suis un peu maso. Ou complètement con.
Ta chanson entre potes ?
Avec une bande de potes, il nous arrive de chanter Andalouse de Kendji Girac à tue-tête. Vous pouvez à présent me jeter des pierres. Ou des couteaux aiguisés.
Ta chanson pour pécho ?
Là d'où je viens, on dit qu'un bon chercheur de champignons ne révèle pas ses coins. Je vais donc garder ce secret pour moi