Santé mentale et séries, un enjeu encore trop peu abordé...
Car sur les tournages des shows les plus streamés, ceux des grosses plateformes, le burn out est loin d'être rare. Seulement, rares sont surtout les paroles libérées à ce sujet. Mais on en connaît une, qui de plus en plus cherche à se faire entendre : celle de Ruby Barker, l'actrice de La Chronique des Bridgerton sur Netflix...
En octobre dernier, l'interprète de Marina Thompson témoignait de son refus de participer à une troisième et nouvelle saison de la célèbre série à costumes. Pourquoi ? Elle répondait sans détours au site américain Digital Spy : "J'ai vécu des problèmes de santé mentale. Même si je vivais l'expérience la plus incroyable et importante de ma vie professionnelle, ma santé se détériorait beaucoup trop et beaucoup trop vite".
Et l'actrice s'est de nouveau exprimée ! Invitée au sein du podcast LOAF (émission de la prestigieuse université d'Oxford, excusez du peu), la trentenaire a taclé la production du show : "Pas une seule personne de Netflix, pas une seule personne de la société de production Shondaland depuis que j'ai eu deux crises psychotiques à cause de cette série ne m'a contactée ou ne m'a envoyé un e-mail pour me demander si j'allais bien".
Et ce n'est pas tout...
Au micro du podcast, la star de 26 ans explique qu'elle a livré un véritable "combat contre la psychose" durant toute la première saison du show de Netflix, lutte personnelle qui l'a amenée à une hospitalisation, une semaine seulement après les tout débuts du tournage des épisodes de cette saison. Oui, ça fait beaucoup.
Un événement loin d'être une simple fatigue mentale donc. Elle poursuit et dénonce carrément : "Personne chez Netflix ne m'a demandée si je pouvais bénéficier d'un suivi ou d'un soutien quelconque. Personne ! Tout a été caché et tenu secret parce que la série allait sortir". Ca fait mal à entendre pour les fans de la série.
Ruby Barker nous apprend également que son état mental et physique s'est "dégradé" rapidement durant ce tournage mais qu'elle a tout fait pour éviter une pause qui s'est évidemment avérée nécessaire. "J'essayais pourtant de faire comme si tout allait bien, que je pouvais travailler, qu'il n'y avait pas de problème".
Un témoignage fort qui nous rappelle ô combien les enjeux de santé mentale doivent être pris en compte dans notre société actuelle. Histoire d'assurer des attitudes un brin plus empathiques et modernes que celles de la Régence d'Angleterre...