Avant de revenir cet été au cinéma avec un nouveau thriller qui promet de nous tenir en haleine comme rarement, M. Night Shyamalan avait fait trembler ses fans à l'hiver 2023 avec le drame horrifique Knock at the Cabin, adapté du roman La Cabane aux confins du monde de Paul G. Tremblay.
Au programme de ce film porté par Jonathan Groff (Manhunter), Dave Bautista (Gardiens de la Galaxie), Rupert Grint (Harry Potter) et Nikki Amuka-Bird (Old), actuellement n°3 des films les plus vus sur Netflix ? Un concept aussi simple qu'effrayant. En vacances avec sa fille dans un chalet en forêt, un couple voit quatre étrangers débarquer, le prendre en otage et lui faire une terrible annonce : un membre de la famille doit se sacrifier au risque de voir l'Apocalypse s'abattre sur Terre.
Le twist ? Ce scénario parfaitement tordu, qui joue autant avec nos nerfs, nos croyances et la violence, n'est pas seulement difficile à regarder. Il était également compliqué à jouer pour les acteurs. Interrogés par le NYTimes sur leur ressenti en découvrant le projet, Jonathan Groff a confessé : "J'ai eu un pincement à l'estomac durant tout le temps où j'ai lu le scénario". De son côté, Ben Aldridge a déclaré : "J'étais effrayé en lisant ce film. J'étais effrayé en le tournant. Et je crois qu'il continue de m'effrayer maintenant, même si c'est d'une façon excitante".
Des propos approuvés par Nikki Amuka-Bird, qui a rappelé que l'histoire jouait très facilement avec nos peurs primaires : "Ça vous coupe le souffle. (...) Vous traversez cette expérience si réelle qu'est cette effraction et vous vous demandez ce que vous feriez si ça vous arrivait. On a tous déjà eu cette angoisse."
Et sans surprise, avec un concept aussi puissant (l'histoire est quasiment en temps réel), il était difficile pour les acteurs d'en ressortir indemnes. "Ce genre de sentiment de désespoir haletant finit par vous affecter au bout d'un moment, a reconnu Rupert Grint. Même après la fin du tournage, il est clairement resté en nous". Et de préciser : "Vraiment, de faire face constamment à cette famille capturée et terrifiée... Je pensais honnêtement, en acceptant ce projet, que ça allait être plus fun à faire".
Même son de cloche pour Abby Quinn, qui a rappelé que tout ce petit monde pouvait passer des journées "de dix heures à juste pleurer et crier" sur le plateau. "Même quand les caméras ne tournaient pas, on se soutenait les uns les autres, a expliqué Dave Bautista. Peu importe si on jouait, on restait associé aux performances de quelqu'un d'autre au point de constamment ressentir tout type d'émotions. Ça vous aspirait l'âme constamment."
Si avec ça vous n'avez toujours pas envie de vous laisser tenter par ce petit film horrifique...