Après le passage à tabac de Bassem Braiki par le rappeur Sadek, tout le monde s'enflamme sur les réseaux sociaux. Il faut dire qu'une vidéo prise et partagée par le rappeur lui-même montrait la violence de l'agression. Coups de matraque, de poings, de pieds... Sadek exhibait fièrement ses mains ensanglantées sur Twitter. Mais dans quel état se trouve le blogueur ? Si un des amis de Bassem affirme qu'il est dans le coma et peut avoir des séquelles à vie, Celia, présentée comme la mère de ses enfants et dont il est aujourd'hui séparé, déclare qu'il est "entre la vie et la mort". Sauf que, selon le site Lyon Mag, ses jours ne seraient pas en danger et Bassem se serait même déjà entretenu avec les enquêteurs.
Dans un entretien accordé au Progrès, Bayrem Braiki, le frère du blogueur, a donné de ses nouvelles : "mon frère va mieux, son état n'est plus critique. Il est conscient et nous a raconté ce qu'il s'est passé. Il rentrait de son travail chez Carbone Savoie. Après avoir garé sa voiture, il arrivait à 5 heures à son immeuble quand il a été pris à partie, battu presque à mort. Par instinct de survie, il a réussi à monter chez lui, où ma mère l'a récupéré et appelé les pompiers."
Un passage à tabac qu'il compare à "une tentative de meurtre" : "Un groupe de cinq personnes, dont le rappeur Sadek, est venu se faire vengeance suite à l'annulation d'un concert à Saint-Priest, qui a été imputé à mon frère. C'est un règlement de comptes par armes blanches. On ne vient pas de Paris pour rien. La préméditation est là, aggravée par le fait que la scène a été filmée et répandue sur les réseaux sociaux. C'est une honte !".
Pour lui, le mea culpa de Sadek, "c'est pour faire du buzz !". Alors que l'on "voit fleurir des appels à la violence et à la vengeance", celui qui est élu à Vénissieux appelle au calme : "Notre famille ne veut pas de ça ! Nous sommes des victimes et nous voulons réparations, mais par la justice. Qu'elle fasse son travail sereinement. Nous sommes contre les appels à la haine, contre l'instrumentalisation et les récupérations politiques. Nous appelons au calme, condamnons la violence qui s'organise." Pour rappel, une enquête de flagrance a été ouverte pour violence avec arme et en réunion par le parquet de Lyon ce mardi matin.