Si on a attendu pendant de très longs mois que Booba et Kaaris règlent leurs comptes sur un octogone qui ne se fera finalement pas, Sadek et Bassem Braiki, eux, n'ont pas de temps à perdre. Le début de leur embrouille ? Le youtubeur serait à l'origine de l'annulation du showcase de Sadek prévu ce week-end à Saint-Priest, dans la région lyonnaise. Furieux, le rappeur l'aurait alors menacé sur les réseaux sociaux et lui a demandé son adresse. Il n'aurait jamais dû lui donner...
Dans la nuit de ce lundi 10 au mardi 11 février, Sadek et des amis ont attendu Bassem Braiki en bas de son immeuble à Vénissseux pour s'en prendre à lui physiquement. Coups de matraque, de poings, de pieds... Une vidéo prise par Sadek lui-même montre la violence du lynchage. Fier de lui, il a même dévoilé une photo de lui les mains pleines de sang.
Pourtant, ce matin, il était moins fier. "Malgré les événements de cette nuit, ça va pas trop. Ça va même pas du tout parce qu'en vrai de vrai j'suis pas fier de moi.", confie Sadek sur les réseaux sociaux : "J'ai cédé comme un imbécile à la violence et à la haine parce qu'au bout d'un moment, je ne supportais plus les menaces avec les armes, ça m'a fait sortir de mes retranchements."
Il a un message pour ses "petits frères" : "Sachez que ce que j'ai fait, c'est de la grosse merde. Regardez bien, je vais payer pour ça, j'en suis totalement conscient. Ne prenez pas ça en exemple, c'est de la merde. Le mieux, c'est de discuter, de réussir à s'entendre, le mieux c'est de vivre ensemble. Par contre, je combattrai toujours le racisme, les menaces, la délation". A-t-il décidé de se rendre à la police ? Affaire à suivre. Quant à lui, Bassem aurait été conduit aux urgences.