Demandez à n'importe qui autour de vous de citer trois réalisateurs au hasard. Il y a fort à parier que le nom de Steven Spielberg fera partie de la liste. L'homme à qui l'on doit La Liste de Schindler, Il faut sauver le soldat Ryan, E.T. l'extra-terrestre, les sagas Jurassic Park ou Indiana Jones et tant d'autres pépites est un véritable monstre du cinéma.
Son dernier film, qui peut prétendre à une place dans le top 3 de ses meilleurs selon la presse, est aujourd'hui dispo sur Netflix. Il s'agit de The Fabelmans qui flirte avec une évaluation parfaite sur Allociné où il culmine à 4,9/5.
Et si vous aimez Spielberg, The Fabelmans est quasiment un film à voir obligatoirement puisqu'il revient sur l'enfance et l'histoire de la famille du réalisateur. Lors de la promo retranscrite par Allociné, le réalisateur expliquait ainsi : "La plupart de mes films font écho à des événements qui me sont arrivés au cours de mes années d'apprentissage. Dès qu'un cinéaste s'attaque à un projet, même s'il n'en a pas écrit le scénario, il parle forcément de lui d'une manière ou d'une autre, qu'il le veuille ou pas. C'est comme ça. Mais avec The Fabelmans, ce n'était pas seulement métaphorique car l'histoire s'inspire directement de mes souvenirs".
Pour autant, on est loin du simple délire mégalo : "Je ne voulais pas raconter une histoire qui ne concerne que moi. Je voulais que l'histoire résonne de manière collective afin que les spectateurs puissent reconnaître leur propre famille dans le film. Car il s'agit d'une histoire familiale qui parle des parents, des fratries, du harcèlement, des bonnes et des mauvaises choses qui se passent quand on grandit dans une famille qui reste unie... jusqu'au moment où elle ne l'est plus. Et c'est une histoire qui parle du pardon et de l'importance du pardon".
Dans The Fabelmans, on suit Sammy Fabelman, un gamin passionné par le cinéma. Armé de sa première caméra, il se fait la main chez lui, en filmant ses proches et ses amis, encouragé par sa mère. Ce qui n'était qu'une passion va continuer de le suivre et avoir des conséquences sur sa propre famille.
Un récit initiatique très personnel, bien que romancé, qui n'a pas forcément convaincu le public de se déplacer en salles. The Fabelmans est loin d'avoir été un succès au box-office pour Spielberg. A l'époque, Variety évoquait même "le pire démarrage de la carrière" du réalisateur aux États-Unis avec à peine 17 millions de dollars récoltés sur ses terres.
Le film a tout de même permis à Steven Spielberg de remporter deux prix aux Golden Globes 2023 : Meilleur film dramatique et Meilleure réalisation. Il a également cumulé sept nominations aux Oscars mais est reparti bredouille.
Rendez-vous dès à présent sur Netflix pour (re)découvrir ce film si particulier qui pourrait bien enfin s'offrir le succès qu'il mérite.