Après avoir découvert le titre Fever de Dua Lipa et Angèle, vous vous êtes sûrement demandé comment les deux artistes internationales en sont venues à travailler ensemble. Eh bien, leur histoire a commencé sur les réseaux sociaux il y a un "petit moment" et s'est concrétisée au moment de l'écriture de Fever : "Quand j'ai écrit Fever, j'ai pensé à l'envoyer à Angèle et je pense que c'est là que notre amitié a commencé", a expliqué Dua Lipa à Konbini avant de confier que la chanteuse belge et elle s'envoyaient seulement des vidéos et photos de chiens au début. Pourquoi pas !
L'interprète de Break My Heart et Angèle sont donc passées à la vitesse supérieure, mais leur morceau n'a pas été le plus simple à enregistrer à cause de la période actuelle en raison du coronavirus : "Nous n'avons pas pu nous réunir en un même lieu pour créer cette chanson (...) On communiquait par SMS pour parler de nos idées (...) Cela pouvait être un peu frustrant de ne pas nous rencontrer pour faire le morceau, mais, finalement, comme on est beaucoup restées en contact et que ça a été très simple dès le début – musicalement, ça a tout de suite matché", racontent Dua Lipa et la soeur de Roméo Elvis à 20 minutes.
La bonne nouvelle est que les deux artistes ont pu se rencontrer pour tourner le clip de Fever dans lequel elles se retrouvent dans les rues de Londres pour débuter leur nuit de fête et croisent des femmes en train de "faire des métiers jugés non-conventionnels". "Il y a, je pense, la volonté de casser la stigmatisation, d'aller dans le sens de l'inclusivité", avoue la chanteuse britannique.
En plus d'être féministe, le clip Fever de Dua Lipa et Angèle représente bien aussi la situation compliquée du moment puisque les soirées sont désormais interdites et les rassemblements entre potes aussi. "J'aime beaucoup ce clip qu'on a tourné parce qu'on a joué sur ce fantasme des sorties que nous connaissions", explique l'interprète de New Rules, avant que l'artiste belge ajoute : "Malgré les contraintes – nécessaires – à respecter, ce tournage a permis, sur le moment, de faire un saut dans le passé, celui du temps où l'on était insouciantes et insouciants et où on ne réalisait sans doute pas non plus la chance qu'on avait."