Desperate Housewives s'achève ce jeudi 21 juin 2012 sur Canal Plus. La série qui a marqué son époque arrive à sa fin avec un épisode exceptionnel qui nous avait beaucoup émus lors de sa diffusion US. Même si nous devons dire adieu à nos Housewives, le show aura marqué le paysage audiovisuel avec ses meilleurs moments comme avec ses gros fails. Découvrez pourquoi !
Un succès planétaire
Dès son lancement aux USA le 3 octobre 2004, Desperate Housewives cartonne. L'épisode pilote rassemble 21,3 millions de téléspectateurs signant le meilleur démarrage de l'année et la meilleure audience pour la chaîne ABC depuis 1996.
La première saison fait un vrai carton et Desperate Housewives devient la nouvelle série la plus regardée cette année-là. La saison 1 sera suivie en moyenne par 23,7 millions d'américains, une audience bien meilleure qu'NCIS, série numéro 1 aux US.
Mais il n'y a pas qu'aux USA que le show cartonne. Tous les pays du monde s'arrachent les Desperate Housewives ! Et même si les audiences chuteront jusqu'à tomber à 10 millions de téléspectateurs pour la saison 8, la série reste l'un des plus gros succès actuels.
Des actrices sur le déclin
A son lancement, Desperate Housewives prend le pari d'engager des actrices dont on avait oublié l'existence plutôt que de miser sur du sang neuf. Marcia Cross, ex Kimberly de Melrose Place incarnera la parfaite femme au foyer. Teri Hatcher, ancienne Lois Lane, sera la maladroite Susan et Felicity Huffman vue dans Sports Night jouera la mère désespérée. La seule petite nouvelle sera Eva Longoria (aperçue auparavant dans Les Feux de l'Amour).
Une voix off qui vous veut du bien
Dans Desperate Housewives, la voix-off de Mary Alice fait tout autant partie de la série que les actrices. C'est elle qui nous donne les leçons et nous guide dans l'histoire. L'utilisation d'une telle voix-off est révolutionnaire à l'époque du lancement de Desperate Housewives.
Les déboires des femmes au foyer
La série ne se contente pas de nous montrer les points positifs de la vie de femme au foyer. Bien au contraire, elle explore tout ce qu'il y a de plus compliqué quand on élève ses enfants. Dans la saison 1, Lynette nous le prouve quand elle est à deux doigts de péter les plombs. Le créateur du show, Marc Cherry, avait alors confié s'être inspiré de la vie de sa propre mère pour construire ces personnages un peu dépassés.
Une ellipse inédite
A la fin de la saison 4, Desperate Housewives innove en nous proposant un saut dans le temps. La saison 5 se passera cinq ans plus tard. Mystère, changements, la série se permet de prendre un nouveau départ. Gaby a des enfants, Bree a replongé dans l'alcool, les jumeaux de Lynette ont bien grandi et Susan s'est séparée de Mike. Autant de choses qui permettent aux téléspectateurs de ne pas se lasser.
Le renouveau du soap-opera
Dans la veine des grands soaps, Desperate Housewives remet au goût du jour ce genre plutôt délaissé. Comme Dallas, Friends, ou Urgences, la série restera un exemple dans le monde de l'audiovisuel. Et on n'est pas prêt de l'oublier ! (Aubéry Mallet)