Une semaine après avoir cédé sa place au rugby, Frédéric Lopez a dégainé un nouvel épisode inédit d'Un dimanche à la campagne le 17 mars 2024 en fin d'après-midi sur France 2. Le temps d'un week-end, il a convié trois personnalités dans une maison de la région parisienne.
L'ancien animateur de Rendez-vous en terre inconnue a recueilli des confessions sur l'enfance et les parcours de Zabou Breitman, Pierre de Maere et Jeanfi Janssens. Ce dernier est revenu, avec émotion, sur un drame qui a jalonné sa vie. Alors qu'il n'était pas encore humoriste, mais steward, il a perdu son frère qui a mis fin à ses jours.
"C'est terrible pour les parents, pour nous, mais pour les parents, c'est pire ! Ce n'est pas dans l'ordre des choses. Et puis, on n'a pas eu d'explication, pas de lettre... C'est que des interprétations. La première chose que les parents font, c'est de se reprocher de ne pas avoir vu et de se dire : 'On a loupé un truc...' Mon frère avait deux enfants en bas âge", a-t-il expliqué, en larmes.
L'humoriste s'est ensuite remémoré la manière dont il a appris la mort de son frère. "Quand on me l'a annoncé, je sortais d'un avion. J'arrivais à la réception de l'hôtel à Nice. Le réceptionniste, avec un grand tact, m'a dit : 'Faut rappeler chez vous, votre frère est mort...' Donc je suis monté dans ma chambre, j'ai appelé ma mère et j'ai tout de suite compris aux hurlements de ma mère ce qui se passait...", a-t-il confessé.
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A ce moment-là, celui qui s'est dit boycotté par Quotidien et C à vous est descendu à la réception de l'hôtel. "Je suis descendu et j'ai foutu une gifle au réceptionniste. Je pense qu'il a compris, il n'a pas demandé d'explication. J'ai eu un déni de 24 heures. Durant cette période, mon frère n'était pas mort. Je n'ai pas voulu imprimer cette information", a-t-il relaté.
L'humoriste a été dans l'incapacité de se rendre sur la tombe de son frère durant 15 ans. "Je ne voulais pas que ça soit matérialisé. Je ne le voyais pas souvent en raison de mon métier de steward. J'ai continué à me dire que je ne le voyais pas souvent. Une façon de ne pas faire ou de faire mon deuil...", a-t-il confié à Frédéric Lopez et aux autres invités d'Un dimanche à la campagne.