Alors que les sports collectifs sont autorisés dès ce lundi 22 juin 2020, le Covid-19 est malgré tout encore présent. Mais beaucoup semblaient l'avoir oublié ce dimanche 21 juin 2020 pour la fête de la musique. L'AFP et BFMTV ont en effet photographié et filmé les quais et les rues blindés à Paris. Comme le jour du déconfinement le 11 mai 2020, avec le canal Saint-Martin rempli de monde, la foule a une nouvelle fois envahi le canal Saint-Martin, mais aussi le reste du 10ème arrondissement parisien, comme la rue de Paradis et le jardin Villemin. Et clairement, il y a un non-respect des gestes barrières (adieu masques et distanciation sociale).
Mais comment cette foule a-t-elle pu se rassembler ? La préfecture de police de Paris a précisé au Parisien ne pas avoir "été sollicitée pour donner une autorisation à ce rassemblement. Il a toutefois pu être validé par la mairie de la capitale". C'est ce qu'a confirmé BFM TV, détaillant qu'une "session apéro acoustique" a été "autorisée par la Ville de Paris, et animée par le groupe électronique 10 DJ".
Comme l'a montré un journaliste de Brut sur Twitter, la police a fini par intervenir pour évacuer les endroits les plus blindés à Paris en cette fête de la musique un peu particulière.
Face à autant d'insouciance, les internautes ont été nombreux à une nouvelle fois pointer du doigt les personnes qui se sont réunies en si grand nombre. Car ils étaient "des centaines" comme l'ont écrit l'AFP et BFM TV. Et surtout, peu d'entre eux portaient un masque et encore moins à laisser 1 mètre de distance entre eux. De quoi choquer les twittos qui ont avoué être scandalisés. Trouvant cela "honteux", "égoïste" mais aussi "inadmissible", ils ont désespéré de voir tous ces gens qui dansaient collés les uns aux autres.
Pour rappel, Franck Riester, ministre de la culture, avait souligné ce dimanche 21 juin 2020 sur Europe 1 que tous les événements de la fête de la musique 2020 devaient se dérouler "dans le respect des règles sanitaires". Il rappelait que les rassemblements "de plus de 10 personnes sont toujours interdits sur le domaine public" et que "les concerts spontanés ne sont pas autorisés".
De son côté, Olivier Véran, ministre de la Santé, avait tweeté que "le virus circule encore" et qu'il était "de la responsabilité de chacun de continuer à respecter en toute circonstance les gestes barrières, pour vous protéger et protéger ceux que vous aimez". Un message visiblement pas vraiment passé.