
Tourné en partie en 2021, c'est finalement ce vendredi 25 avril 2025 que le film Ravage (Havoc en VO) débarque sur Netflix. Un délai hallucinant qui s'explique par la crise du Covid-19, des grèves à Hollywood et des agendas surchargés des acteurs qui ont longtemps empêché les reshoots de s'organiser, et qui a longuement frustré Tom Hardy.
Et pour cause, pour ce nouveau projet signé Gareth Evans (The Raid), le comédien a tout donné sur le tournage. Dans Havoc, Hardy incarne Waker, un détective obligé de plonger dans le monde sous-terrain du crime et de la drogue afin de sauver le fils d'un homme politique. Un concept basique sur le papier, mais ultra-efficace à l'écran, puisque le film nous offre un enchaînement de scènes d'action comme on en voit rarement. C'est épique, c'est bourrin, c'est badass... bref, le cocktail parfait.
Parfait... mais pas toujours facile à assumer. Au micro de RadioTimes, l'acteur - qui rêve d'affronter Spider-Man au ciné, a confessé qu'il n'avait pas fait le malin durant une séquence qui se déroule sur deux étages dans une boîte de nuit. Cependant, ce ne sont pas les chorégraphies impressionnantes qui l'ont vu participer à de nombreux combats aussi brutaux qu'ininterrompus qui lui ont fait vivre un enfer, mais un autre détail auquel on n'imagine pas durant le visionnage.

"Cette scène de combat était chaude, littéralement, a-t-il soufflé. Je portais une polaire par-dessus une chemise en laine et un t-shirt." Le twist ? "On était en plein été." Des conditions de tournage loin d'être optimales, qui étaient même à deux doigts de lui provoquer un malaise : "Après les 10 premières minutes à balancer mes bras dans les airs, j'ai réalisé, 'Je vais jamais m'en sortir. Je vais jamais arriver au bout de cette journée. J'ai besoin de me débarrasser des manches'."

Un véritable supplice pour l'acteur, parmi les favoris du public pour reprendre le rôle de James Bond, d'autant qu'il ne ménageait pas ses efforts sur le plateau. Heureusement, il n'a pas tardé à avoir gain de cause. Après s'être entretenu avec Gareth Evans, Tom Hardy a en effet eu le droit de customiser sa tenue à sa guise.
"Au final, [ça ne se voit pas] mais la chemise a été transformée en boléro avec juste deux boutons et la polaire par-dessus, a-t-il révélé. Et j'avais un bloc de glace attaché dans le dos. Après ça, on était bon pour repartir."
Et si pour certains cela pourrait s'apparenter à du simple détail, la souffrance de la star était pourtant bien réelle : "Vraiment, jusqu'à ce qu'on mette ça en place, je souffrais. C'était comme si je portais le costume d'une mascotte en plein soleil". Pas tous les jours facile, la vie d'acteur.