Imaginez un internet sans porno. C'est le projet fou qu'une député européenne souhaiterait mettre en place, et plus généralement dans les médias, par le biais d'une charte soumise à un vote au Parlement Européen le 12 mars prochain. Mais ne s'attaque pas aux droits des internautes qui veut, ces derniers ayant rapidement exprimé leur mécontentent face à la proposition.
Le sexe dans le viseur
Sur le net, le sexe n'est pas seulement présent dans nos applications comme Bang With Friends ou depuis peu sur la plate-forme iTunes d'Apple, il est partout ! Un "fleau" pour la député européenne néerlandaise Karika Tamara Liotard qui, en marge de la journée de la femme, a décidé de s'attaquer aux inégalités hommes-femmes en prenant notamment pour cible le porno dans les médias, web compris.
Les médias sans pornos
Dans un rapport sur "l'élimination des stéréotypes liés au genre dans l'Union", la député réclame entre autres "l'interdiction de toutes les formes de pornographie dans les médias" et la création "d'une charte à laquelle tous les opérateurs de l'Internet seraient invités à adhérer". Cette proposition de résolution sera soumis à un vote au Parlement Européen le mardi 12 mars. Mais les défenseurs de l'internet libre n'ont pas attendu cette date pour exprimer leur indignation.
Vers un "Hadopi du porno"
C'est le parti pirate suédois qui a été le premier à prendre les armes, évoquant une atteinte à la liberté de mastur...pardon d'expression. Pour eux, le projet prône une forme de censure dont le seul but serait de "court-circuiter l'article sur la liberté d'expression de la convention européenne des droits de l'homme". Si le vote passe, certains internautes parlent d'ores et déjà de la création d'une sorte "d'Hadopi du porno".
A quand une proposition de loi pour un internet sans LOLCats ou mieux, sans Harlem Shake ?