Purebreak : Quand as-tu commencé la musique ?
Julian Deleria : Ma passion pour la musique vient de mon très jeune âge. Depuis l'âge de 3 ans, j'accompagne mon père à la percussion, je montais déjà sur scène avec lui. En fait, c'est inné, c'est dans le sang. Mon père est un très grand guitariste flamenco, mon grand-père est un grand batteur professionnel, ils ont fait le tour du monde. C'est de là que j'ai fait de la musique. Je n'ai fait aucune école, je n'ai pris aucun cours, j'ai tout fait tout seul. C'est mon père et mon grand-père qui m'ont guidé et m'ont pris sous la main.
On m'a souvent comparé à Kendji Girac
Tu avais déjà voulu participer à The Voice les années précédentes ?
Les années précédentes, j'avais déjà pensé à faire The Voice, j'avais envoyé une petite vidéo, mais on m'a souvent comparé à Kendji Girac, c'est pour ça que j'avais laissé tomber. Après on m'avait contacté pour faire Les Princes, et ensuite on m'a recontacté cette année pour faire The Voice. Je me suis dit 'pourquoi pas'.
Tu dis qu'on te compare souvent à Kendji Girac ?
On me compare à Kendji dans le milieu professionnel, mais aussi les fans. On me disait que j'étais le nouveau Kendji, le deuxième Kendji, alors que l'on n'a pas le même style. Je l'ai répété un million de fois. Je ne le critique pas, c'est un très grand chanteur, mais on a tous les deux un style différent et c'est ça que les gens ne comprennent pas du tout. Bon maintenant, ça arrive moins souvent parce qu'il a tracé sa route, les gens ont compris que je fais du raggaeton – musique d'Amérique latine- et lui du pop gipsy, ce qui n'a strictement rien à voir.
C'est quoi ton style de musique ?
Tout ce qui vient d'Amérique latine : raggeaton, mais aussi salsa, zumba, bachata. Comme artistes, j'aime bien Daddy Yankee, Nicky Jam, Marc Anthony, J. Balvin... Y en a plein.
Pourquoi avoir choisi d'interpréter Con calma de Daddy Yankee & Snow ?
A The Voice, il y a toujours des chansons françaises, calmes, comme Johnny Hallyday, Jacques Brel, Patrick Bruel, des chansons américaines de Mariah Carey, Whitney Houston, et je me suis mis en tête d'apporter quelque chose de nouveau, d'apporter un peu de soleil, pour que les gens dansent, de la musique d'Amérique latine. Et c'est mon univers musical.
Ça m'a surpris et ça m'a fait plaisir que Marc Lavoine se retourne
Seul Marc Lavoine s'est retourné, ça ne t'a pas trop déçu ?
Déçu, non. Ça ne veut strictement rien dire que les 4 coachs se retournent. Même si les 4 se retournent, ça peut ne pas marcher par la suite. Bien au contraire, ça m'a surpris et ça m'a fait plaisir. Ça m'a surpris parce que ce n'est pas du tout son style musical. C'est plutôt chansons à texte. Ça m'a fait plaisir parce qu'il a compris, qu'il voulait chercher comprendre et chercher à savoir ce que je pouvais faire d'autre, mis à part le raggaeton. Est-ce que je peux chanter des chansons américaines, françaises ? Il a voulu voir ce qu'il pouvait faire avec moi.
Amel Bent a expliqué ne pas réussir à se projeter avec toi, tu la comprends ?
Je la comprends, oui. Je ne lui en veux pas parce que comme j'ai chanté du raggaeton, qui est une musique qui n'a pas trop d'harmonie, qui n'a pas trop d'émotions, donc je la comprends quand elle me dit qu'elle ne savait pas quoi m'apporter de plus. Ce n'est pas grave. Après, j'aime tout ce qui est challenge. Que Marc Lavoine me fasse chanter une chanson qui n'est pas du raggaeton, et Amel Bent va voir ce dont je suis capable aussi.
Si les 4 coachs s'étaient retournés, j'aurais choisi Lara Fabien
Si les 4 coachs s'étaient retournés, tu aurais choisi qui ?
Je suis franc et honnête, j'aurais choisi Lara Fabien parce qu'elle a une personnalité à part, c'est une personne classe, j'aime bien son charme, sa manière de chanter. C'est une artiste, tout simplement.
Quels sont tes projets pour l'après The Voice ?
Pourquoi pas essayer de faire un album, me produire, faire des concerts, tout simplement. Et puis faire des musiques que les personnes aiment.
Propos recueillis par Marion Poulle. Contenu exclusif. Ne pas reproduire sans citer PureBreak.com.
Pour retrouver la première partie de l'interview, ça se passe par ici.