Le 31 janvier dernier, Larry - jeune rappeur de Strasbourg, a dévoilé Cité Blanche, sa toute première mixtape portée par des titres comme Woin Woin (featuring avec RK) ou encore Sacoche et Cocaïna. Une première étape très importante dans sa carrière, qu'il savoure pleinement.
Pourtant, il nous le confie lors d'une interview exclusive, ce succès, il ne l'a pas vraiment vu venir : "On s'y attend jamais, c'est venu d'un coup." Au contraire, tout ce qu'il a toujours souhaité faire, c'est de la musique sans jamais se prendre la tête : "Je fais du son parce que j'aime le son. Je kiffe, j'aime bien le fait de la création. De faire de nouvelles choses, ne pas avoir le même flow..." Après tout, le rap et la trappe sont sa deuxième nature : "J'écrivais tout le temps des freestyles, même en primaire. J'ai toujours kiffé l'ambiance des battles."
Cependant, si le rappeur prend très au sérieux sa musique, ne comptez pas sur lui pour jouer un rôle qui n'est pas le sien simplement pour s'offrir une bonne image. Interrogé sur ses paroles parfois crues, notamment à l'encontre des femmes, Larry rappelle justement : "Faut pas faire attention à ce que je dis. Moi c'est de la trappe. Ambiance toi sur mes sons, après l'éducation des enfants, ça c'est aux parents."
Et afin de convaincre tout le monde que ses titres n'ont pas vocation à éduquer qui que ce soit, il précise avec humour : "Moi depuis tout petit j'écoute du rap, mais je suis pas devenu un braqueur de banques. Tes parents s'occupent de ton éducation, moi je m'occupe de t'ambiancer."
A noter que Larry avoue sans complexe être un rappeur très famille. Là où certains aiment se construire une image de "selfmade" et se la jouer solo, lui n'hésite pas à mettre en avant sa famille à l'origine de son succès : "Je suis protégé de fou. Ma mère s'occupe des papiers, mon père c'est mon manager. Ils sont au courant de tout, ils gèrent un peu tout, ils savent ce qui arrive. Et même pour moi, c'est plus rassurant, c'est carré."
Interview exclusive. Ne pas reprendre sans citer Purebreak.