"C'est un petit pas pour l'homme mais un grand pas l'Humanité". Telle est la phrase emblématique que Neil Armstrong a lancé un 20 juillet 1969 en posant le pied sur la Lune, moment suivi en direct à la télévision par des millions de personnes. Une sensation que la jeune génération pourrait éventuellement ressentir très bientôt, avec Mars cette-fois-ci, comme l'atteste l'organisation ce lundi 6 mai d'une conférence spéciale visant examiner la viabilité d'une mission martienne pour l'homme.
A en croire certains scientifiques, ce nouvel événement historique pourrait bien avoir lieu d'ici une vingtaine d'année. "Si on lançait ce projet maintenant, il serait possible d'y poser des hommes dans 20 ans" explique Scott Hubbard, professeur à l'Université Stanford de Californie et ancien pensionnaire de la NASA. La célèbre administration américaine s'en donne en tout cas les moyens, explorant actuellement l'astre à l'aide de ses différents robots déployés sur place, faisant chaque jour des découvertes étonnantes.
Malgré tout, nombreuses sont les contraintes. Alors que la distance Terre-Lune ne fait que 384 400km, 56 à 400 millions de kilomètres séparent la planète bleue de Mars en fonction de leur positionnement. Le dollar est aussi un facteur essentiel comme le souligne Hubbard : "Aller sur Mars ne nécessite pas des miracles, mais de l'argent". L'état américain n'alloue à la NASA "que" 17 milliards d'euros par an, soit 0.5% de son budget (contre 4% à l'époque de l'épopée lunaire).
Reste que l'homme se voit déjà jouer les guides touristiques sur l'étoile rouge. Certains producteurs envisagent par exemple déjà de mettre en place une émission de télé-réalité sur Mars.
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