Orange is The New Black : l'équipe s'associe à Netflix pour préparer une série sur le confinement

Vous pensez que la crise sanitaire actuelle liée au coronavirus et le confinement imposé partout dans le monde sont les pires choses possibles ? Vous vous trompez. Aussi incroyable que cela puisse paraître aujourd'hui, c'est bien l'après-crise qui sera le moment le plus horrible à vivre. Pourquoi ? Parce que les créateurs de films et de séries vont tout simplement mettre l'originalité de côté afin de pourrir nos écrans avec des concepts lourds, répétitifs et inutiles consacrés à la situation déprimante que l'on est tous en train de vivre.

Et ce n'est pas Netflix qui nous contredira puisque la plateforme vient d'annoncer que l'équipe d'Orange is The New Black est déjà en train de travailler sur "une série d'anthologie centrée sur l'expérience d'une vie faite de distanciation sociale". Un sujet qui ne fait déjà pas rêver sur le papier, d'autant plus que le site précise que "les acteurs se filmeront eux-mêmes".

Oui, vous avez bien lu, toute cette série - intitulée Social Distance, sera produite à la maison. Dans un communiqué, l'équipe derrière ce projet a notamment dévoilé : "On se défie de faire quelque chose de nouveau : créer et produire une série virtuellement afin que notre casting et notre équipe restent en sécurité. Notre réalisateur, Diego Velasco, dirige nos talents à distance. Notre showrunneuse, Hilary Weisman Grahm, gère la production depuis son salon. Et les acteurs ne font pas que jouer, ils se filment aussi".

Et à la question, "Quel est l'intérêt de déjà bricoler une série centrée sur une situation déprimante et difficile à vivre pour beaucoup de personnes alors que l'on est encore en plein dedans et que l'on ne sait pas encore à quel moment on en verra le bout ?", la réponse est simple : "Cette expérience de distanciation sociale est universelle, mais chaque histoire est unique. (...) On espère pouvoir capturer ce moment et que la série aidera les gens à se rapprocher".

Une longue phrase pour dire "on est opportunistes".