Dans Peninsula, un virus a décimé la Corée du Nord et du Sud faisant surgir des centaines de milliers de zombies. Quatre ans plus tard, le pays est isolé du reste du monde. Mais un homme à la tête d'un commando de mercenaires va devoir y retourner afin de récupérer un fourgon rempli de millions de dollars. C'est un monde en ruines et apocalyptique qu'il va découvrir et va devoir affronter. D'autant plus que les survivants sont tout aussi dangereux (voire plus) que les zombies.
Présenté comme une suite du carton Dernier Train Pour Busan, Peninsula ne reprend aucun des personnages du premier film et peut-être vu indépendamment. Il n'existe aucun lien entre les deux si ce n'est le concept et le réalisateur (Yeon Sang Ho).
Si Dernier Train Pour Busan prenait un train comme principal décor, Peninsula élargie considérablement son champ d'action. On découvre une Corée en perdition à la croisée d'Akira, New York 1997 et de Mad Max, un monde en ruines abandonné aux hordes de zombies.
Peninsula va vite. Dès son intro qui se déroule à l'époque du Dernier Train Pour Busan, le film prend le parti d'en mettre plein la vue. Que cela soit dans ses course-poursuites avec des morts-vivants enragés et ultra rapides que dans des poursuites en voiture digne de Fast and Furious ou encore dans ses affrontements explosifs entre forces armées. Sans oublier des combats clandestins entre zombies et humains emprisonnés dans des cages ! Sensations fortes garanties.
Peninsula témoigne une fois de plus après Parasite, Snowpiercer ou encore The Host et Okja de la vitalité et de l'inventivité incroyable du cinéma coréen.
Face à l'abandon de nos salles de cinéma par les blockbusters américains, Peninsula s'impose comme le film choc et spectaculaire de cet automne.
Peninsula, actuellement au cinéma.
Publi-communiqué