Rashid Debbouze dans La Désintégration© Pyramide Distribution
La suite après la publicité
Dans la famille Debbouze, on demande Rashid. Le petit frère de Jamel Debbouze est au cinéma depuis ce mercredi 15 février 2012 dans La Désintégration, son tout premier film. Un rôle sérieux loin de ses débuts de comiques. Interrogé par Le Nouvel Observateur, Rashid Debbouze s'est confié sur son frère, ses ennuis et ses choix en matière de cinéma.
Dans La Désintégration réalisé par Philippe Faucon, Rashid Debbouze incarne le rôle d'Ali. Agé d'une vingtaine d'années, le jeune homme se fait influencer par Djamel, un homme plus âgé qui l'endoctrine et le plonge dans l'islamisme radical.
Debouzze, un nom difficile à porter
Etre un Debbouze n'est pas facile tous les jours. Pour Rashid, son frère et sa famille entière, la célébrité n'a pas que des bons côtés. Il explique : "Les gens ont tendance à nous prendre pour une agence d'intérim. C'est valable pour la famille entière, y compris pour ma soeur qui est boulangère".
Rashid Debbouze ne cache également pas ses ennuis avec la justice à cause d'un "refus de priorité avec un bus", explique-t-il. Pour avoir eu un échange un peu trop échauffé avec le chauffeur, il fera un mois de prison. Un épisode qui touchera sa famille : "Le nom de Debbouze est vendeur, toute ma famille a été traînée dans cette histoire."
... mais qui ouvre des portes
Rashid avoue tout de même qu'être un "Debbouze" a ses avantages. Comme Arié Elmaleh qui a percé grâce à son frère Gad, Rashid reconnaît face au Nouvel Observateur que Jamel lui a ouvert les portes des castings. Mais ce n'est pas pour autant qu'il s'est jeté sur le premier rôle venu.
Des choix bien réfléchis
Avant d'accepter de jouer dans La Désintégration, Rashid Debbouze avait eu une autre opportunité de taille : le premier rôle du film Un Prophète, deux César au compteur et une vraie révélation pour l'acteur Tahar Rahim. Un projet qu'il a finalement refusé pour des raisons personnelles.
Il explique : "Je suis allé au casting du film Un prophète, et je n'ai finalement pas donné de suite. J'avais peur que Jacques Audiard refuse de couper une scène. Tourner nu, ça me dérange. Ce n'est pas ma culture."
Avec La Désintégration, Rashid Debbouze fait sa grande entrée dans le cinéma français sur un sujet qui le touche tout particulièrement. Il n'hésite d'ailleurs pas à avouer : "Ca aurait pu m'arriver si je n'avais pas été le frère de Jamel". Espérons que le petit frère de Jamel ait autant de succès que son frérot.
Dans La Désintégration réalisé par Philippe Faucon, Rashid Debbouze incarne le rôle d'Ali. Agé d'une vingtaine d'années, le jeune homme se fait influencer par Djamel, un homme plus âgé qui l'endoctrine et le plonge dans l'islamisme radical.
Debouzze, un nom difficile à porter
Etre un Debbouze n'est pas facile tous les jours. Pour Rashid, son frère et sa famille entière, la célébrité n'a pas que des bons côtés. Il explique : "Les gens ont tendance à nous prendre pour une agence d'intérim. C'est valable pour la famille entière, y compris pour ma soeur qui est boulangère".
Rashid Debbouze ne cache également pas ses ennuis avec la justice à cause d'un "refus de priorité avec un bus", explique-t-il. Pour avoir eu un échange un peu trop échauffé avec le chauffeur, il fera un mois de prison. Un épisode qui touchera sa famille : "Le nom de Debbouze est vendeur, toute ma famille a été traînée dans cette histoire."
... mais qui ouvre des portes
Rashid avoue tout de même qu'être un "Debbouze" a ses avantages. Comme Arié Elmaleh qui a percé grâce à son frère Gad, Rashid reconnaît face au Nouvel Observateur que Jamel lui a ouvert les portes des castings. Mais ce n'est pas pour autant qu'il s'est jeté sur le premier rôle venu.
Des choix bien réfléchis
Avant d'accepter de jouer dans La Désintégration, Rashid Debbouze avait eu une autre opportunité de taille : le premier rôle du film Un Prophète, deux César au compteur et une vraie révélation pour l'acteur Tahar Rahim. Un projet qu'il a finalement refusé pour des raisons personnelles.
Il explique : "Je suis allé au casting du film Un prophète, et je n'ai finalement pas donné de suite. J'avais peur que Jacques Audiard refuse de couper une scène. Tourner nu, ça me dérange. Ce n'est pas ma culture."
Avec La Désintégration, Rashid Debbouze fait sa grande entrée dans le cinéma français sur un sujet qui le touche tout particulièrement. Il n'hésite d'ailleurs pas à avouer : "Ca aurait pu m'arriver si je n'avais pas été le frère de Jamel". Espérons que le petit frère de Jamel ait autant de succès que son frérot.