Le dimanche 10 janvier 2021, Ricardo Pinto et deux autres candidats des Vacances des Anges 4 se sont retrouvés au coeur d'une polémique sur l'île de La Réunion. On l'a appris, le trio aurait agressé le maire de Saint-André et sa famille au sein d'un hôtel suite à un quiproquo concernant une histoire de photos. Une altercation violente qui a choqué la population locale et qui a obligé la production de l'émission d'NRJ12 à annuler le tournage sur place afin de préserver la sécurité de tous.
Pourtant, quelques jours plus tard, Ricardo - qui a déjà passé plusieurs heures en garde à vue afin de s'expliquer auprès de la police sur cette affaire, a tenu à livrer sa version des faits lors d'une interview accordée au Parisien. Lassé de voir tout le monde réécrire l'histoire et d'en subir déjà les conséquences (il a notamment été viré par les producteurs), le compagnon de Nehuda est revenu en détail sur ce triste événement et a mis à mal la version officielle actuelle.
Dans un premier temps, Ricardo a confirmé que la raison d'un tel conflit était effectivement liée à un problème de photos, "Comme depuis trois jours, la personne en charge des candidats a demandé aux gens autour de nous de ne pas diffuser les photos pour des raisons de confidentialité. Rien de mal. Elle a dû le faire soixante-dix fois depuis notre arrivée." Cependant, et c'est là où les versions commencent à diverger, là où le maire de Saint-André a déclaré que cette personne était hystérique, Ricardo a révélé que c'était bien la famille locale qui aurait totalement perdu ses moyens, "Elle est tombée sur deux personnes acharnées, qui immédiatement se sont mises à l'insulter alors qu'elle fait 1,30 m."
Aussi, Ricardo l'a admis, c'est à partir de cet instant que les choses auraient commencé à prendre une ampleur de plus en plus importante, "Ma compagne est intervenue pour prendre sa défense. Jusqu'au moment où le fils du maire s'est levé et lui a dit : 'Ici, t'es chez nous'. Puis, il s'est avancé vers elle comme s'il allait l'agresser. Mettez-vous à ma place ! Je n'ai pas eu d'autres choix que d'intervenir." Malgré tout, l'habituel candidat de télé-réalité a tenu à l'assurer, ce n'est pas le trio des Anges qui se serait montré violent ici, "A partir du moment où je l'ai repoussé, ça a pris quelques secondes. Et bam, bam, les coups ont plu. Lui m'a mis le premier coup, puis son père m'a explosé une chaise dans le dos."
Une version diamétralement opposée à celle du maire et de sa famille ? Oui, et c'est ce qui frustre énormément Ricardo. Victime de nombreuses blessures aujourd'hui, "J'ai le dos explosé. Je sors d'une radiologie, demain, c'est l'IRM complète. Je me fais soigner au fur et à mesure. Sans compter que c'est très dur psychologiquement", il n'a pas caché sa colère face au traitement médiatique de cette affaire.
Selon lui, toute la presse - locale notamment, aurait joué le jeu du maire sans jamais remettre en cause sa version, "C'est dingue de se retrouver coupable dans la presse alors qu'on est victime. On me fait passer pour un animal, un drogué, un alcoolique qui tape des femmes et des enfants. Du grand n'importe quoi. (...) On m'a fait porter le chapeau sans vérifier la moindre information. Le maire se plaint de ci et de ça. Mais où sont les marques de coups ? Où sont les blessés ? Où est l'ambulance ? Vingt minutes après tout ça, il était au bord de la piscine à faire des interviews. Où est la cohérence ? Heureusement, la police s'est posé la question. (...) Mais rassurez-vous, j'ai fait une prise de sang sur place. Les résultats vont tomber demain. Je vous les donne déjà, c'est négatif. Je n'ai consommé ni drogue, ni alcool, alors qu'on me fait passer pour un camé, un junkie. Comment peut-on relayer ces mensonges ?"
Ricardo l'a déjà affirmé, une plainte de la part du trio a également été portée à l'encontre du maire et de sa famille. Et à en croire ses propos, les résultats de l'enquête devraient en surprendre plus d'un, "On attendait de réunir plus de preuves et le feu vert de nos avocats [avant de parler]. Certaines personnes présentes sur place, qui ont pris des photos et vidéos, m'ont dit avoir peur des représailles du maire et de sa famille qui est allée voir tout le monde."