L'impressionnante success-story de Rilès continue. Comme vient de l'annoncer le rappeur français sur Twitter, il a en effet signé avec Republic Records, une maison de disques surpuissante aux USA. L'occasion pour lui de rejoindre de très grands noms comme Drake, Lil Wayne ou encore The Weeknd, mais également de poursuivre son ascension personnelle comme il l'entend.
Autodidacte de nature, il a ainsi assuré sur Twitter que cette collaboration ne changerait pas son style : "J'ai négocié ce contrat pendant 7 mois. C'est le premier du genre pour un artiste non-américain. On a pris notre temps pour ajouter la moindre clause que je souhaitais. RILESUNDAYZ est le label (le sien, ndlr), REPUBLIC RECORDS est le partenaire".
Et quand on sait qu'il a refusé de signer avec de nombreuses maisons de disques en France, on ne peut qu'être rassuré sur la tournure de son projet.
Une surprise de voir Rilès monter aussi haut, aussi vite et casser quelques barrières chez nos voisins ? Pas du tout. Que ce soit sur YouTube (près d'un million d'abonnés, près de 172 millions de vues sur sa chaîne) ou sur les nombreux sites musicaux de streaming (longtemps classé parmi les artistes RnB les plus écoutés sur Deezer), le rappeur ne cesse d'affoler les compteurs et le public à travers des concepts aussi originaux que dingues.
Ainsi, bien avant de boucler une tournée internationale de 29 dates en 2017 - qui lui a notamment permis de faire un tour dans un Bataclan plein à craquer, Rilès a fait le bonheur des oreilles de tout le monde pendant un an. Souvenez-vous, du 18 septembre 2016 au 4 septembre 2017, il s'est amusé à écrire/produire/rapper/mixer un nouveau titre par semaine en direct... de sa chambre.
De quoi ridiculiser Jul, lui permettre de faire parler sa créativité, rendre hommage à ses influences comme Kanye West et nous rappeler qu'il n'a pas peur de prendre des risques, que ce soit avec des mélodies parfois déstabilisantes ou ses lyrics. Là où ses collègues français jouent la sécurité en rappant dans la langue de Molière, Rilès nous fait kiffer en anglais. L'insouciance de ses 22 ans ? On penche plutôt pour le talent.