Alors que sa série Dahmer : Monstre, l'histoire de Jeffrey Dahmer faisait déjà un carton, Ryan Murphy a réussi un double exploit avec la sortie de The Watcher sur Netflix : ses deux séries se retrouvent tout en haut du top 10 des shows les plus vus dans le monde. Si certains ont eu une fascination morbide pour le tueur en série, ils ont été tout autant happés par l'histoire du stalker de Westfield.
Pour rappel, The Watcher raconte l'histoire d'une famille qui va être visée par des lettres inquiétantes d'un stalker non identifié, peu de temps après leur emménagement dans une ville tranquille du New Jersey. L'histoire vraie est un peu différente de celle de la série mais la conclusion est la même : le stalker n'a en fait jamais été identifié formellement par la police.
Pourtant, la famille Broaddus (qui est devenu la famille Brannock dans la série de Netflix) a tout fait pour retrouver son stalker. En réalité, ils n'ont jamais vraiment emménagé dans leur maison du 657 Boulevard après l'avoir achetée pour 1,3 million de dollars en 2014. Le couple a commencé à recevoir des lettres de menaces avant même de poser ses valises dans la demeure. Le père de famille, Derek, déterminé à retrouver le coupable, a placé des caméras de surveillance pour récolter des indices. Il a aussi engagé un détective privé pour enquêter sur les voisins, explique The Cut. Les voisins des Broaddus ont ensuite été innocenté.
Voyant que ça ne donnait rien, il a même recruté un ex-agent du FBI pour analyser les lettres. Ce dernier a déterminé que le coupable était certainement une personne âgée de 50 à 60 ans. Par la suite, la police a retrouvé l'ADN d'une personne sur une enveloppe et a déterminé qu'il s'agissait d'une femme. Sauf qu'aucune correspondance n'a été retrouvée entre les suspects et l'ADN.
Aujourd'hui, l'enquête est toujours ouverte mais la police n'est plus en recherche active sur cette affaire. Suite aux différentes lettres, la famille Broaddus a d'abord décidé de louer sa maison, avant de la vendre en 2016 à un prix réduit (ils auraient perdu 400 000 dollars dans cette transaction). Après leur départ, les nouveaux propriétaires n'ont jamais reçu de lettres de menaces. Quant aux Broaddus ? Ils vivent toujours à Westfield et n'ont pas non plus reçu de nouvelles lettres depuis qu'ils ont quitté le 657 Boulevard.