Depuis l'avènement des réseaux sociaux, l'information circule vite sur la web. Tellement vite qu'à peine publiée, et surtout avant même d'être vérifiée, elle est reprise puis partagée par des milliers de personnes, que ce soit sur Facebook ou encore Twitter. De ce fait, le phénomène des rumeurs a explosé ces dernières années, rendant l'identification des infos encore plus laborieuse, un problème que des chercheurs européens ont décidé d'éradiquer.
Cinq universités prestigieuses du Vieux Continent, chapeautées par l'université de Sheffield, viennent de s'associer pour combattre cette désinformation. Comment ? En développant un logiciel qui permettrait de déterminer si une information publiée sur les réseaux sociaux est vraie ou fausse. "On n'a pas le temps de faire la part entre les mensonges et la vérité", explique Kalina Bontcheva, la scientifique en charge du projet.
D'ici 18 mois, ce programme, baptisé Pheme en référence à une divinité grecque très liée à la rumeur, proposera un algorithme capable de mesurer la crédibilité d'un message ou d'un tweet. Dans les grandes lignes, le logiciel remontera la chaîne de l'information pour évaluer le sérieux de la source principale. Pheme pourrait également venir à bout des robots et autres faux comptes qui se multiplient sur les plates-formes sociales.
Pour arriver à cette prouesse, plus de 4 millions d'euros ont été soulevés. Certains diront que ce n'est pas cher payé pour surfer sur une version de la Toile dépourvue de rumeurs.
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