Quand on dit que la saga littéraire de J.K. Rowling aurait dû s'intituler Hermione Granger et non Harry Potter tant l'héroïne est celle qui s'est montrée la plus activement utile au cours de l'histoire, on n'exagère pas. Pour preuve, c'est notamment à elle que l'on doit l'une des scènes les plus satisfaisantes du livre Harry Potter et Le Prisonnier d'Azkaban.
Souvenez-vous, alors même que Drago Malefoy se moquait d'Hagrid avec ses deux mollusques de potes, Crabbe et Goyle, Hermione - dans un accès de rage, n'hésitait pas à remettre le blondinet à sa place en le giflant si violemment qu'il ne savait plus quoi dire ensuite (pour une fois). Une séquence particulièrement jouissive à lire, mais qui n'a pas laissé le meilleur souvenir à Tom Felton.
Au détour d'une interview accordée à Purebreak, l'inoubliable interprète de Drago dans la franchise cinématographique de Warner Bros nous a en effet révélé que le tournage de cette scène avait été douloureux. Ou tout du moins, sa préparation. En cause ? Grande fan des livres et de son personnage, Emma Watson était plus motivée que jamais à faire honneur à la badasserie d'Hermione, quitte... à blesser son partenaire de jeu.
"J'avais demandé à Emma de répéter la scène où elle me frappe dans le troisième film, s'est-il souvenu. Enfin, je n'avais pas dit le mot "répéter". J'avais juste dit, 'Ok, on le fait. On y va'." Et visiblement, il n'était pas difficile de la convaincre. Au contraire, l'actrice se serait fait une joie de s'exercer, quitte à y mettre plus de puissance qu'il n'en fallait : "Elle n'y a pas réfléchi à deux fois et elle m'a juste frappé aussi fort qu'elle le pouvait. Elle m'a plutôt bien frappé".
Une boulette inattendue - motivée par le râteau qu'il venait de lui mettre ?, qui a immédiatement convaincu Tom Felton de passer à autre chose, "On n'a répété la gifle qu'une fois". Et à en croire ses propos, c'est cet incident qui serait à l'origine de la séquence un peu ridicule dévoilée dans le film où Emma/Hermione changeait de technique pour le frapper, quitte à manquer de crédibilité au regard de la distance qui les séparait : "Dans le film, c'est un coup de poing qu'elle me donne. Heureusement, elle ne m'a pas touché."
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