Doja Cat est une habituée des polémiques de grande ampleur. La rappeuse, aujourd'hui âgée de 27 ans, a déjà défrayé la chronique il y a quelques années après que d'anciens tweets homophobes de sa part ont été exhumés ou encore quand on lui a prêté des propos racistes lors de live dans des salons de discussion. Et encore, la liste est longue mais on va s'arrêter ici.
Car au-delà des controverses, Doja Cat est également l'une des artistes les plus plébiscitées du public outre-Atlantique ces dernières années. À titre d'exemples, les tubes internationaux que sont Say So, Woman, Need to Know ou encore Kiss Me More en featuring avec SZA dépassent tous allégrement le milliard d'écoutes sur Spotify, plateforme de streaming sur laquelle elle compte encore aujourd'hui presque 52 millions d'auditeurs par mois. Des chiffres tout bonnement colossaux. On peut par ailleurs noter qu'elle avait elle-même qualifié ses albums "Hot Pink" et "Planet Her", d'où sont extraits ces hits, de "machines à fric".
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Forte de cette réussite ainsi que de son image d'"Internet weirdo", comme l'avait lui-même décrit le média réputé Billboard il y a deux ans de cela, la rappeuse vient de faire son retour le mois dernier avec le single Attention. Un morceau, tout comme son clip paru simultanément, qui a été salué par la presse spécialisé et a enthousiasmé ses nombreux fans.
Pourtant, la star entretient un drôle de rapport avec eux. Dans une série de messages sur son compte Instagram, depuis supprimés, Doja Cat s'en prenait à sa communauté. Alors qu'un internaute lui demandait de faire preuve d'amour et de reconnaissance envers son public, l'artiste s'est fendue d'une réponse cinglante. "Mais ce n'est pas le cas, je ne vous aime pas, parce que je ne vous connais pas", a-t-elle alors écrit, provocant la stupéfaction et l'incompréhension. Elle a également reproché à ses plus grands fans d'utiliser le surnom "Kittens" (chatons en français) pour se désigner. "Si vous vous faites appeler 'kitten' ou 'kittenz' ça veut dire que vous avez besoin de lâcher votre téléphone et de trouver un boulot et d'aider vos parents à la maison", a-t-elle lâché dans le plus grand des calmes.
Quand l'un de ses comptes fans lui rappelle que c'est elle-même qui a choisi ce surnom pour son public, sa réponse est tout aussi délicate. Elle avance avoir pris cette décision quand elle était "une adolescente alcoolique" et demande à son admirateur de "supprimer son compte et de repenser tout", précisant "qu'il n'est jamais trop tard". De quoi lui faire perdre déjà plus de 200.000 abonnés sur Instagram, elle qui en compte encore plus plus de 26 millions. Cependant, les interrogations demeurent : est-ce là un troll, une stratégie marketing douteuse ou un véritable coup de gueule contre le fanatisme virtuel de sa communauté ? La réponse devrait arriver prochainement.