Juste après L'heure des pros, où Pascal Praud s'est attiré les foudres de Yann Barthès en critiquant Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier, CNews a misé sur une nouvelle édition de Morandini Live ce lundi 17 avril 2023. L'émission, présentée par Jean-Marc Morandini entre 10h30 et midi, a été ponctuée d'un violent clash.
L'animateur, qui a été grillé en flagrant délit de plagiat par Bertrand Chameroy, a consacré l'un des thèmes de l'émission à l'ouverture d'une école clandestine coranique à Marseille. Le ton est rapidement monté entre Jean Messiha et Gérald Briant. Ce dernier a été jusqu'à menacer de quitter le plateau.
Jean Messiha a reproché à son interlocuteur d'avoir minimisé l'islamisation de la France ces dernières années. "C'est une école coranique ou c'est une école hindou...", l'a-t-il provoqué. "L'islamisation de la France, mais arrêtez un peu !", s'est emporté Gérald Briant, tout en assurant que ce type d'école était loin d'être un phénomène nouveau.
"Aujourd'hui, on a une école. Et ce qui est plus inquiétant, c'est que personne ne réagit parce qu'il y a aussi localement une islamisation des institutions... C'est pour ça que tout le monde se la ferme !", s'est agacé Jean Messiha. Son interlocuteur s'en est excédé. "A force de dire n'importe quoi, vous n'êtes pas compris...", lui a-t-il lancé.
Jean Messiha a renforcé les tensions en accusant son interlocuteur de nier la réalité. Une cacophonie s'est alors emparée du plateau. "Arrêtez de dire n'importe quoi, c'est pénible ! Vous êtes dingue ! Au bout d'un moment, il faut que vous arrêtiez... C'est dingue ce que vous dites ! Vous êtes complètement ravagé !", s'est emporté Gérald Briant.
"C'est vous qui êtes ravagé !", lui a répliqué Jean Messiha. Jean-Marc Morandini s'est alors attelé à ramener le calme, en vain. Gérald Briant a dénoncé des propos scandaleux, tandis que son interlocuteur l'accusait d'agression... Excédé, il a menacé de quitter le plateau en assénant à l'animateur : "Si c'est ça, ce genre d'émission, je vous laisse parce qu'au bout d'un moment, ça va...".