Mis en ligne le 28 avril 2023 sur Netflix, le film AKA signé Morgan S. Dalibert et porté par Alban Lenoir, Eric Cantona ou encore Lucile Guillaume n'a pas tardé à trouver son public. Alors qu'il se classe à la première position du Top 10 de la plateforme en France, ce nouveau projet coup de poing du site de streaming squatte également un tel podium dans plus de 50 pays à travers le monde. La classe à la française.
Un succès mérité pour ce film d'action qui, à la manière de Balle Perdue, dépoussière le genre tout en rendant hommage à des oeuvres cultes comme The Raid, Bad Boys ou Man on Fire, qui doit faire plaisir au duo Dalibert / Lenoir à l'origine de cette idée. Dans une interview accordée au Parisien, le réalisateur révélait récemment que ce concept avait vécu en eux durant plus d'une décennie.
"L'autre jour, on a regardé les mails concernant ce film, et les premiers datent effectivement d'il y a quatorze ans, confessait-il, avant d'ajouter que l'intrigue aurait même pu prendre un format différent. Au début, notre histoire avait plutôt un format de série, avec beaucoup de personnages. Il y a eu des moments où on s'est arrêté de travailler dessus, mais Alban continuait à me dire qu'on le ferait un jour."
Une persévérance qui a donc fini par payer et qui pourrait même ouvrir la porte à une suite. Là où la fin de AKA laisse entendre qu'il y a d'autres choses à raconter dans cet univers - /!\ ATTENTION SPOILER : Adam Franco (Lenoir) devient le protecteur des deux enfants de Victor Pastor (Cantona), désormais orphelins /!\ - Alban Lenoir a profité d'une interview accordée à Allociné pour confirmer son intérêt.
"Pour moi, l'envie d'une suite est là, bien sûr, a-t-il assuré à nos confrères. Après, cela va dépendre de Morgan S. Dalibert, le réalisateur, et surtout du succès du film." Bonne nouvelle, ces deux points semblent déjà validés. Au détour d'un entretien avec Cinésérie, Dalibert a lui-même admis qu'il ne s'interdisait pas la production d'un deuxième épisode.
Après avoir rappelé qu'une suite n'était pas une nécessité pour lui, "On a écrit AKA sans penser à d'autres histoires, je voulais que ce soit un film clos", le réalisateur a malgré tout reconnu qu'il lui serait difficile d'y résister si on la lui proposait. "Si l'envie est là, du public, de Netflix, d'en voir plus d'Adam Franco, on sait qu'il y a à faire dans son passé et après l'histoire d'AKA, a-t-il expliqué. Donc il y a de la matière. (...) Ce qui est sûr, c'est que j'adore le personnage et j'adore bosser avec Alban..." Nos doigts sont croisés.